Economie

Bâle 4 : ces nouvelles règles qui pourraient coûter 70 milliards d’euros aux banques françaises

C’est la réforme de tous les dangers pour les banques européennes. Les mesures préconisées par le Comité de Bâle pour rafraîchir les règles de calcul des fonds propres pourraient en effet se traduire à une hausse de plus de 20% des fonds propres exigées par le régulateur. Soit une facture de 350 milliards d’euros pour l’ensemble des banques européennes et 70 milliards pour les seules banques françaises. Le temps presse pour les éventuels derniers ajustements après trois années de négociation. La Commission européenne doit finaliser le texte de transposition d’ici à la fin octobre, avant l’examen par le Parlement européen, pour une mise en œuvre effective à partir du 1er janvier 2023. Alors que les régulateurs se montrent inflexibles, les banques tentent toujours de limiter l’impact de cette réforme au nom du financement de la relance économique. Explications.