Economie

Une enquête met en cause la directrice du FMI, accusée de pressions pour ménager Pékin

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a fait pression en 2017 pour modifier un rapport de la Banque mondiale, où elle était en poste à l’époque, afin de ménager la Chine, affirme une enquête indépendante commandée par l’institution internationale et rendue publique jeudi.
Mme Georgieva s’est dite « en désaccord » avec les conclusions de cette investigation, dont les auteurs ont interrogé plusieurs dizaines d’employés, actuels et anciens, et passé au crible 80.000 documents.
Face à ces révélations, la Banque mondiale a annoncé qu’elle arrêtait la publication de son rapport annuel « Doing Business » – c’est celui pour 2018 qui est ici incriminé.