Economie

Gaz, chauffage, diesel… les prix continuent d’exploser

Le gasoil de chauffage (gasoil chauffage 50S) se payera plus cher demain/jeudi. Le prix maximum – pour une commande de 2.000 litres minimum – augmentera ainsi de 2,28 centimes pour atteindre 0,7728 euro par litre annonce le SPF Economie. La Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (Brafco) observe une hausse de la demande: « les gens anticipent les augmentations de prix ultérieures et passent leurs commandes ».

La demande de pétrole brut, d’essence et de diesel est élevée dans le monde entier en raison de la reprise économique après la pandémie mondiale de coronavirus, alors que l’offre est limitée. L’OPEP+, le groupe des pays producteurs de pétrole, a annoncé lundi qu’il ne produirait pas plus de pétrole que prévu, malgré la pression exercée par les pénuries.

La hausse des prix du pétrole se fait également sentir à la pompe : le prix du diesel continue de battre des records, tandis que le prix de l’essence a atteint la semaine dernière son plus haut niveau depuis 2014. Les prix du gaz atteignent également des sommets en Europe.

Le prix du gaz explose

Le TTF-Future néerlandais, prix de référence pour le gaz naturel, a atteint 161,50 euros par mégawattheure (MWh) mercredi à 10h28, avant de retomber quelque peu. Hier/mardi, ce prix avait dépassé pour la première fois la barre des 100 euros/MWh. Les prix sur les marchés de gros ont encore augmenté de 20% mercredi. Les traders parlent de « hauteurs absurdes » et craignent que l’approvisionnement en gaz et en électricité ne devienne encore plus cher en novembre.

L’étroitesse du marché de l’énergie entraîne des prix records depuis plusieurs semaines. Lundi, il a été annoncé que le gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l’Allemagne, a été approvisionné en gaz naturel pour la première fois. C’était un test. On ne sait pas encore quand le gazoduc sera effectivement mis en service.