Economie

Ascoval échappe à la délocalisation, le flou demeure sur les contreparties

Le flou demeurait vendredi sur les contreparties exactes mises sur la table par le gouvernement français pour convaincre le groupe allemand Saarstahl de renoncer à transférer outre-Rhin une partie de la production de l’aciérie française Ascoval, à la pointe en matière environnementale.
L’usine de Sainte-Saulve (Nord), qui emploie 270 salariés, produit des barres d’acier dédiés à la fabrication de rails, notamment pour la SNCF.
Mercredi, les représentants des syndicats CGT et CFDT du site racheté il y a quatre mois par Saarstahl avaient affirmé que l’aciérie pourrait voir 40% de sa production temporairement transférés en Allemagne – où les hauts fourneaux tournent au charbon, bien moins cher que l’électricité dont les prix flambent actuellement, mais émettent donc plus de gaz à effet de serre.