Economie

« Nous n’avons pas besoin d’Uber à Bruxelles », martèle le syndicat UBT-FGTB

« La solution qui vient d’être trouvée a pour effet de sauver sur le marché du travail les travailleurs qui avaient perdu ainsi une grande partie ou la totalité de leurs revenus », a réagi vendredi le syndicat UBT-FGTB. La veille, la commission des Affaires intérieures du parlement bruxellois a adopté une proposition d’ordonnance transitoire qui doit permettre aux chauffeurs LVC de reprendre le travail à brève échéance. « Il importe de souligner qu’il y a de nombreuses offres d’emploi chez les entreprises de taxi bruxelloises et que de la sorte, tous les chauffeurs ont la possibilité d’avoir immédiatement un revenu », souligne l’UBT. « Cette solution offre des chances aux chauffeurs LVC et démontre une nouvelle fois que nous n’avons pas besoin d’UBER à Bruxelles », estime-t-il.

Les chauffeurs LVC dans la Région bruxelloise qui tiraient leur revenu principal des courses effectuées via l’application UberX peuvent provisoirement fournir à nouveau ce service, mais à des conditions très strictes, explique le syndicat. L’activité doit être exercée en moyenne pendant au moins 20 heures par semaine. Le maraudage physique de clients est interdit, tout comme le stationnement sur la voie publique ou sur les places de stationnement réservées aux taxis. Les courses doivent de fait être réservées via une plateforme agréée, mais l’application UberX reste interdite.

La cour d’appel de Bruxelles avait reconnu l’usage de l’application UberX comme illégal. L’application ne peut plus faire appel aux chauffeurs possédant une licence bruxelloise LVC (location de voiture avec chauffeur), soit la grande majorité des chauffeurs.