Economie

Sortie du nucléaire: « Le seul choix posé est d’éjecter 40 millions de tonnes de CO2 supplémentaires »

Le parti amarante, favorable a la prolongation du nucléaire, voit d’un mauvais œil le compromis conclu entre les partenaires de la majorité Vivaldi. « Plus on tarde à prendre une décision claire, plus le risque est grand pour la sécurité d’approvisionnement en électricité du pays tout entier. Quelle que soit l’option finale, il faudra du temps soit pour prolonger les réacteurs, soit pour développer les alternatives. Pourtant, 2025, c’est demain », observe DéFI. Mais « qui peut croire sérieusement qu’une prolongation des réacteurs serait encore possible à démarrer en mars 2022, alors que Engie a bien spécifié qu’une telle décision nécessitait des démarches à entreprendre fin 2020 au plus tard ? »

Pour le président François De Smet, « la politique énergétique de notre pays est prise en otage par des querelles politiques indignes du moment. De deux choses l’une: soit la poursuite du nucléaire est possible, et c’est sans délai qu’il faut la lancer; soit elle ne l’est pas, et il faut oser le dire. Nous n’avons aujourd’hui ni l’un ni l’autre ».