Economie

La livre atteint un rare plus haut, boostée par l’appétit pour le risque

La livre britannique se renforçait légèrement face à l’euro et atteignait un plus haut en près de deux ans, profitant de l’appétit pour le risque des investisseurs.

Vers 09H25 GMT (10H25 à Paris), la livre prenait 0,19 % à 83,70 pence pour un euro. Plus tôt dans la séance, elle a atteint 83,65 pence, un niveau plus vu depuis fin février 2020.

« La livre a été la grande gagnante de la remontée de l’optimisme des investisseurs pendant les fêtes de fin d’année », commente Lee Hardman, analyste chez MUFG.

« Les participants du marché sont moins inquiets du potentiel de perturbation du variant Omicron du Covid-19 sur les perspectives économiques du Royaume-Uni, encouragés par des informations faisant état de symptômes plus légers », complète-t-il.

A l’inverse, l’or, valeur refuge, a subi une forte correction lundi et peine à se maintenir au-dessus du seuil symbolique de 1.800 dollars l’once, même si le métal précieux reprenait 0,19% à 1.804,90 dollars l’once mardi.

« La remontée de Noël a fini abruptement », commente Jeffrey Halley, analyste chez Oanda, qui note que le métal jaune a ces derniers mois reculé de plus belle à chaque remontée, signe du manque d’appétit réel des investisseurs.

Les deux principaux indicateurs économiques de la semaine sont attendus vendredi, avec l’inflation en zone euro et les chiffres de l’emploi américain, tous deux pour décembre, note Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.

Ce rapport sur l’emploi, crucial pour jauger les perspectives de la politique monétaire aux Etats-Unis, « se focalise sur la première partie du mois, et les effets d’Omicron n’auront pas été complètement pris en compte », prévient-il cependant.