Economie

Les Bourses européennes dans le rouge vif, le Bel 20 se maintient de justesse au-dessus des 4 300 points

En baisse à l’instar de ses voisines européennes et de Wall Street, la Bourse de Bruxelles perdait 0,83 %, le Bel 20 terminant à 4 308,60 points avec 17 de ses éléments dans le rouge, emmenés par WDP (40,40) et arGEN-X (294,60) avec des reculs de 1,94 % et 2,51 %. Galapagos (45,74) reculait de 1,16 %, Solvay (105,40) et UCB (96,16) de 0,75 % et 1,09 %. AB InBev (55,14) reperdait 1,54 % alors que KBC (79,40) et Ageas (48,22) se démarquaient par des hausses de 1,51 % et 0,42 %.

La Bourse de Paris a terminé en forte baisse de 1,72 %, accusant le coup du changement de ton de la Réserve fédérale américaine qui se dirige vers la mise en place d’une politique monétaire plus stricte. L’indice vedette CAC 40 a perdu 126,71 points à 7 249,66 points. La veille, il avait terminé en hausse de 0,81 %, atteignant un record absolu en séance et en clôture.

A la Bourse de Francfort, le DAX accusait également le coup avec un recul de 1,35 % à 16 052,03 points. Du côté de la Bourse de Londres les pertes étaient de 0,88 %, le FTSE-100 s’affichant à 7 450,37 points.

L’avis du Broker pour Merck, Sanofi, Roche, Nestlé et Fedex

Merck (+2,4 % à 78,9 dollars) est confirmé en tant que leader pharmaceutique possédant un très important pipeline de médicaments à tous les stades des essais cliniques. « Son médicament contre le cancer (Keytruda) est le deuxième produit le plus vendu au monde. »

Sanofi (-5,2 % à 84,01 euros) fait son retour en raison d’un pipeline très diversifié d’environ 80 projets à tous les stades du développement. « La croissance du chiffre d’affaires a repris de la hauteur depuis 2020, avec un dividende qui est régulièrement révisé à la hausse. »

Roche (-0,3 % à 403 francs suisses) reste apprécié pour sa capacité à dégager une marge bénéficiaire parmi les plus élevées du secteur. « Les ventes ont été stimulées par la crise sanitaire, et le groupe helvète possède une très large gamme de produits en développement. »

Toujours en Suisse, Nestlé (-0,2 % à 125,72 francs suisses) fait également son retour en raison de sa position de leader dans l’industrie agroalimentaire, de son profil de croissance défensive, et de sa capacité à augmenter régulièrement son dividende depuis plus de soixante ans.

Enfin, Fedex (+0,1 % à 262,25 dollars) fait son entrée, en tant que leader mondial dans le transport express. « La valorisation a été mise sous pression en raison d’éléments qui sont qualifiés de temporaires par la direction, notamment la pénurie de main d’œuvre sur le marché américain. »