Cinq transporteurs de l’Allier acheminent 200 tonnes de dons aux réfugiés ukrainiens

Avec quatre autres entreprises de transport, Valérie Lassalle, des transports éponymes, a constitué un convoi de cinq camions de marchandises de première nécessité collectées par Vichy Communauté à destination des réfugiés ukrainiens. Ils viennent de prendre la route à destination de la Pologne.

200 tonnes de marchandises de première nécessité pour les réfugiés ukrainiens. Ce lundi 7 mars, à 8 heures, cinq camions sont partis depuis Lapalisse, sur le site de TVE Logistique, pour acheminer des couvertures, duvets, matelas, produits d’hygiène, aliments non périssables, vers Lądek-Zdrój, en Pologne, près de la frontière tchèque. La station thermale, partenaire de Vichy dans l’association européenne des villes thermales historiques, gère actuellement l’arrivée de réfugiés ukrainiens. L’agglomération a ainsi organisé une collecte de produits nécessaires à leur accueil.

Un de nos conducteurs, spécialistes des longs trajets, s’est porté volontaire

« Et la collecte a été fructueuse, pas moins de 220 tonnes au total pour l’instant, se félicite Valérie Lassalle, dirigeante des transports éponymes et élue de Vichy (et transporteur de l’année 2021). J’ai tout de suite répondu à la demande de la collectivité pour mettre un camion à disposition. Tout de suite, aussi, un de nos conducteurs, spécialistes des longs trajets, s’est porté volontaire ».

20 tonnes en surplus

« Quatre confrères, les transports Thévenet, Moulinois, Yzeuriens et TVE logistics, ont aussi été d’accord pour mettre un camion au service de l’opération ». Résultat, un convoi de cinq véhicules de 44 tonnes est parti de l’Allier pour relier Lądek-Zdrój. Le trajet a été minutieusement préparé par l’exploitation des transports Lassalle et les conducteurs, pas tous habitués à l’international, vont tenter de rester ensemble. « Mais aujourd’hui, ajoute la dirigeante, vingt tonnes données, en surplus, n’ont pu partir et nous espérons les utiliser pour accueillir des réfugiés dans le département, note-t-elle. C’est complexe de mettre à disposition un véhicule et un conducteur pendant une semaine. Mais comment ne pas essayer de participer à cet effort de solidarité pour ces drames qui se déroulent si près d’ici ? »