« En marche » piétine notre sécurité
Le mois dernier et à grand renfort de publicité, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a levé le voile sur la Police de sécurité du quotidien promise par le candidat Macron.
Bezons ne sera pas site pilote. Ainsi en a décidé le ministre que j’avais sollicité en votre nom, dès son annonce, l’été dernier, pour l’informer de notre candidature pour cette expérimentation. Il faut dire que les villes retenues sont peu nombreuses. Dans le Val-d’Oise : seulement Sarcelles et Garges-lès-Gonesse. Et pour cause, les moyens financiers ne suivent pas et cette réforme se met en place avec le même nombre de policiers qu’auparavant dont les revendications sont connues : plus d’effectifs, de voitures en bon état, de souplesse dans les tâches administratives, d’outils informatiques modernes, de locaux rénovés. À ce propos, avez-vous vu l’état déplorable de notre commissariat déserté ?
Cette nouvelle approche de la sécurité nous semblait pourtant intéressante car elle renouait avec ce que nous attendons, vous et nous de la police nationale : plus proche et connue des habitants, davantage intégrée dans le tissu social des quartiers et mieux à même d’intervenir avec discernement et de traiter les problèmes de proximité. En somme, bien plus dissuasive que ces interventions de police effectuées souvent dans l’urgence !
Dans ce dossier, nous n’avons pas pu compter sur la députée macroniste Fiona Lazaar qui a pris le train « en marche » en décembre alors que je présentais la candidature de notre ville en août ! Voilà qui est pour le moins inconvenant.
Comme je n’ai pas le tempérament à baisser la garde, je vais vous proposer dans les prochaines semaines une initiative qui visera à faire entendre notre voix sur ce dossier que nous classons, vous et moi, parmi nos priorités.