Ile-de-France

Nouvelles plaintes pour harcèlement moral à la police municipale de Puteaux

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Le responsable de la police municipale de Puteaux, Tony Surville, a de nouveau été entendu récemment par les services de la police nationale, suite à une plainte pour harcèlement moral déposée par un agent. Une seconde plainte pour le même motif a été déposée par un policier municipal et est actuellement entre les mains du procureur de la République de Nanterre.

Il y a un vrai problème dans ce service de la police municipale de Puteaux. Il y a 1 an, un chef adjoint a été condamné pour harcèlement moral à 3 mois de prison avec sursis et à verser 15.000 euros de dommages à 4 agents.

On aurait pu imaginer qu’à la suite de cette affaire, des décisions auraient été prises par la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud pour assurer un fonctionnement normal de ce service. Il n’en a rien été. Le condamné a seulement été déplacé : il a été promu responsable de la sécurité de l’office communal HLM !!!

Un chef de la police municipale qui travaille en famille

Tony Surville est aussi resté en fonction. L’homme a fait embaucher sa femme, qui est sa 1ère assistante. Il a également fait embaucher son frère, qui est son adjoint ! Plusieurs policiers de Meaux, où il a travaillé 7 ans, ont pareillement été engagés à des postes d’encadrement. Tout cela donne une ambiance délétère dans le service divisé entre les « potes de Surville » et le reste de la brigade.

Embauches et départs s’enchaînent

Preuve de cette mauvaise ambiance : Puteaux diffuse sans arrêt de nouvelles annonces pour rechercher des agents. En effet, les policiers stagiaires qui sont embauchés et formés par Puteaux ne restent pas. Ils quittent la ville dès qu’ils peuvent pour rejoindre d’autres services… à Neuilly, Courbevoie ou Suresnes. Résultat : nous payons (chèrement) des formations pour fournir en jeunes agents les autres polices municipales du département !

Policemunicipale

Lors du prochain conseil municipal, j’interviendrai pour réclamer des changements dans ce service de la police municipale. Les nombreux dysfonctionnements qui s’y produisent – et dont ces plaintes à répétition ne sont qu’une démonstration – sont tout à fait inacceptables et de la responsabilité du maire. Soulignons que pendant ce temps, des parkings sont laissés ouverts et sont incendiés. Un service de police municipale désorganisé, démobilisé, démoralisé, mal encadré, ne peut pas agir efficacement. 
Christophe Grébert