Services publics : le gouvernement brade à « marche » forcée !
Depuis plus de trente ans, nous assistons à une véritable politique de démantèlement du secteur public, menée par les différents gouvernements.
Sous couvert de lutte contre l’endettement public, l’Etat asphyxie ou ferme : hôpitaux, Poste, gares SNCF, écoles, tribunaux, prisons, trésoreries, gendarmeries, commissariats, agences EDF… Il vend au secteur privé : entreprises nationales, participations industrielles ou commerciales, bâtiments publics, terres et domaines… Il supprime des dizaines de milliers de postes malgré un manque criant d’effectifs.
Ce désengagement au profit du privé a évidemment des conséquences désastreuses dans notre vie quotidienne quand l’accès à des services essentiels nous est refusé : bureaux de Poste au Grand Cerf, au Colombier, CAF, Sécu, commissariat…
Autant dire que la cohésion nationale que l’Etat est censé garantir est sérieusement menacée. En effet, une entreprise privée dont le principal objectif est de faire un maximum de profit n’a pas vocation à prendre en charge un service, le même partout et à moindre coût, pour chaque citoyen.
Alors que la France a plus que jamais besoin d’un service public ambitieux et protecteur, E. Macron choisit l’inverse en bradant notre patrimoine et en offrant des cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes entreprises.
De tels enjeux méritent débat car l’Etat ne doit-il pas être au service de l’intérêt général ? Les bonnes réformes dont les services publics ont besoin ne sont-elles pas celles qui les mettront à l’abri des puissances de l’argent ? Nos vies ne valent-elles pas mieux que leurs profits ?
Si vous n’êtes pas contents de la situation, nous non plus ! Je vous propose que nous en discutions ensemble et envisagions une riposte : le jeudi 3 mai.