Ile-de-France

Vallée Sud – Grand Paris contractualise doublement avec l’Etat

La rentrée est synonyme pour Jean-Didier Berger de contractualisation avec les services de l’Etat. Ainsi, Vallée Sud – Grand Paris, l’établissement public territorial qu’il préside, a signé le 7 octobre son contrat de relance et de transition écologique (CRTE). Ce document, destiné à territorialiser les engagements du plan de relance et de la loi Energie climat, « instaure un partenariat technique et financier sur les années 2021-2022, et un accompagnement du projet sur le mandat 2020-2026 ». La métropole du Grand Paris avait signé le sien le 18 mars 2021.

Jean-Didier Berger (à gauche), président de Vallée Sud – Grand Paris, et Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine, lors de la signature du CRTE du territoire le 7 octobre. ©DR

Le plan d’actions conclu entre Jean-Didier Berger et Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine, est « planifié pour faire de l’intercommunalité un « smart territoire » au service de ses habitants », indique le territoire. Il s’articule autour de 40 grandes opérations d’un montant total de 370 millions d’euros déclinées en quatre 4 axes : l’économie (mobilisation en faveur du plan 1 jeune, 1 solution ; activités diversifiées et orientées vers l’innovation, comme celles impulsées par Vallée Sud BIO Parc), l’écologie (favoriser les mobilités propres, accompagner la transition énergétique, réduire et valoriser les déchets), la culture et le sport (rénovations de la Petite Bibliothèque Ronde à Clamart et de la salle du théâtre des Sources à Fontenay-aux-Roses ; reconstructions du théâtre 71 de Malakoff et du théâtre Victor Hugo à Bagneux et de trois piscines), et la « smart administration » (création et développement de ressources publiques digitalisées).

En phase avec les actions « structurantes » du territoire

Le CRTE de Vallée Sud – Grand Paris s’appuie sur les actions « structurantes » du territoire, à savoir les opérations de renouvellement urbain, notamment ceux du quartier de la Pierre Plate à Bagneux et de la Cité-Jardin de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry ; une politique de la ville déclinant à l’échelle locale les différentes mesures prises par l’Etat ; l’attribution territoriale des logements sociaux à travers les Conférences intercommunales du logement (CIL), ainsi que la mise en conformité de branchements d’assainissement impulsée par le « plan baignade » qui, dans la perspective des JOP 2024, vise à rendre la Seine apte à la baignade.

Une semaine plus tôt, Jean-Didier Berger avait signé avec Maïté Gabet, directrice départementale des finances publiques (DDFIP) des Hauts-de-Seine, une charte d’engagements « pour équilibrer et inscrire durablement la présence des services des finances publiques sur le Territoire ».

Jean-Didier Berger a signé le 30 septembre avec Maïté Gabet, directrice départementale des finances publiques (DDFIP) des Hauts-de-Seine, une charte d’engagements. ©DR

Il s’agissait de la première signature dans les Hauts-de-Seine d’une telle charte qui s’inscrit dans le cadre du projet « Nouveau réseau de proximité » des finances publiques. Celui-ci porte sur une réorganisation des services des finances publiques qui est progressivement mise en oeuvre dans chaque département (lire ci-dessous). « Cette démarche vise d’une part à augmenter significativement le nombre de points de contact avec les services des Finances Publiques pour les usagers et, d’autre part, à améliorer les prestations de conseil aux collectivités locales », rappelle Vallée Sud – Grand Paris. A l’horizon 2023, la DDFIP des Hauts-de-Seine sera implantée dans huit des onze communes de l’intercommunalité, soit deux de plus qu’en 2019.

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Author: Fabienne Proux