Ile-de-France

12 262 544 habitants au 1er janvier 2019 en Ile-de-France

Entre 2013 et 2019, la population francilienne a augmenté en moyenne de plus de 50 500 personnes par an, soit + 0,4 % de hausse annuelle moyenne. Un chiffre semblable à celui observé en France métropolitaine où certaines régions connaissent une forte attractivité, à l’image de celles de la façade atlantique, de l’Occitanie ou d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le territoire regroupe 19 % de la population de France métropolitaine et, parmi ses 1 268 communes, dix d’entre elles abritent le quart des Franciliens.

La croissance de l’Ile-de-France se situe dans la moyenne française. © Jgp

Le nombre de départs des habitants est « toujours largement supérieur à celui des arrivées, la croissance démographique francilienne est tirée exclusivement par l’excès des naissances sur les décès », précise l’institut. Le solde naturel contribue en effet à faire augmenter la population de 0,9 % en moyenne annuelle, mais le solde migratoire apparent la fait diminuer de 0,4 % par an.

Population en hausse sauf à Paris

Entre 2013 et 2019, la population est en hausse dans l’ensemble des départements de petite et grande couronnes mais diminue à Paris, qui perd des habitants depuis 2012. « Les Parisiens sont toujours plus nombreux à quitter la Capitale, sans chercher toutefois à quitter le milieu urbain : avant la crise sanitaire, la moitié d’entre eux déménageaient à moins de 20 km », indique l’Insee, qui liste parmi les causes de ces départs le coût élevé du logement, l’offre réduite de logements de grande taille et la recherche d’un autre cadre de vie.

Entre 2013 et 2019, la Seine-Saint-Denis (plus de 15 000 habitants en plus par an), le Val-d’Oise (plus de 9 000) et la Seine-et-Marne (plus de 9 000) représentent les deux tiers de l’accroissement démographique de la région. Les deux premiers « se distinguent par un solde naturel très élevé entre 2013 et 2019, égal ou supérieur à 1 % par an (les plus élevés de France métropolitaine) et par un déficit migratoire en net repli par rapport à la période 2008-2013 », rapporte l’étude.

En Essonne et dans le Val-de-Marne, la croissance démographique (+ 0,6 % entre 2013 et 2019) est supérieure à la moyenne régionale, tandis qu’elle est inférieure dans les Hauts-de-Seine (+ 0,3 %) et les Yvelines (+ 0,3 %), « du fait d’un déficit migratoire relativement élevé », relève l’Insee.

La croissance ralentie dans la Métropole

Entre 2013 et 2019, la population de la métropole du Grand Paris (MGP) s’accroît de 0,3 % en moyenne annuelle, à un rythme légèrement plus faible que lors de la période précédente (+ 0,4 %). Trois EPT situés en Seine-Saint-Denis (Plaine Commune, Est Ensemble, Paris Terres d’Envol), Grand-Orly Seine Bièvre (Val-de-Marne et Essonne) et Grand Paris Sud Est Avenir (Val-de-Marne) tirent cette croissance. « Dans ces EPT, la population augmente deux fois plus vite qu’en moyenne dans la région, signale l’institut. Ce constat est à relier avec la jeunesse de la population et avec les importants programmes de construction de logements. »

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Author: Raphaël Richard