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Quand l’armée américaine découvre qu’elle utilise des logiciels russes !

La société Pushwoosh, bien connue des développeurs, permet d’ajouter des fonctions de suivi des utilisateurs sur les applications mobiles. Cependant, malgré son nom et des adresses américaines, elle est en réalité russe et collecte des données sur des milliards d’appareils.

Un grand nombre d’applicationsapplications mobiles contiendraient du code russe, selon Reuters. L’affaire concerne une entreprise nommée Pushwoosh, qui propose du code aux développeurs qui permet de suivre l’activité des utilisateurs. La société, enregistrée aux États-Unis avec une adresse américaine, est en réalité russe.

Son siège se situe dans la ville de Novossibirsk, où la firme est enregistrée en tant qu’éditeur de logiciels avec 40 employés. Le code est présent dans des applications de grands organismes présents sur l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Les Centres pour le contrôle et la préventionprévention des maladies (CDCCDC), aux États-Unis, viennent de le supprimer de sept de leurs applications après avoir été prévenus par Reuters. L’U.S. Army avait déjà retiré une application contenant le code de Pushwoosh au mois de mars.

2,3 milliards d’appareils seraient concernés

Pushwoosh affirme que les données collectées sont stockées sur des serveurs situés aux États-Unis et en Allemagne, mais cela ne suffirait pas à les mettre à l’abri si le gouvernement russe les réclame. Le code fourni par la société est utilisé par de nombreux groupes, comme Unilever, l’UEFA, la NRA ou encore le Parti travailliste britannique.

Près de 8 000 applications contiendraient du code de Pushwoosh, et la société indique sur son site détenir des données sur 2,3 milliards d’appareils. Elle affiche une adresse à Washington sur Twitter, et une autre dans le Maryland sur les documents officiels et sur Twitter et LinkedIn. Cette dernière serait la maison d’un ami du fondateur Max Konev qui aurait simplement accepté de recevoir le courrier. « Je suis fier d’être Russe et je ne le cacherai jamais », affirme pourtant Max Konev. Pushwood utilisait également deux comptes de cadres américains sur LinkedIn pour promouvoir les ventes, appartenant à deux personnes qui n’existent pas. Le site a depuis supprimé les comptes.

Apple et Google ont tous deux refusé tout commentaire à ce sujet.


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