Menthe poivrée, menthe glaciale, shiso pourpre, basilic Genovese, basilic citron… Entre des murs d’aromates et des murs de lampes aux halos rosés, Guillaume et Antoine Fuyet, les deux frères cofondateurs de Champerché, circulent dans les rangs de leurs deux fermes urbaines installées en Ile-de-France. 

La première a ouvert en octobre 2017 dans un local de 42 mètres carrés à Paris. La seconde est implantée à Sartrouville dans un parking souterrain d’une toute autre ampleur : 1 300 m2 !

Entre les deux projets, la société agricole familiale a réussi l’exploit d’industrialiser l’agriculture en bioponie. Une première mondiale.

La bioponie est un principe très simple qui consiste à fournir de manière optimale de l’eau et de l’oxygène aux plantes, et notamment à l’environnement racinaire. Le dispositif est complété avec des engrais labellisés « agriculture biologique ». La technologie est garantie sans pesticides, sans OGM et avec le moins d’emballages possible.

Un prototype réalisé à la maison

Au départ, Champerché est né d’un projet d’école dans un cours de développement durable. La consigne ? « Trouver une solution industrielle à une question de développement durable en créant une entreprise virtuelle. »

Antoine et Guillaume Fuyet choisissent comme objet d’étude l’agriculture avec, en ligne de mire, le développement de solutions pour diminuer l’impact sur l’environnement de ce secteur d’activité.

Après un prototype réalisé dans leur maison familiale, les frères transforment finalement l’essai « dans la vraie vie » avec l’aide de France relance et de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

En vidéo, visite des fermes de Champerché