Dernier adieu à Charles Aznavour, dans l’intimité de l’église arménienne de Paris
La cérémonie des obsèques de Charles Aznavour, s’est tenue ce samedi matin 6 octobre à la cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptistede dans la plus stricte intimité, avec les proches du chanteur.
Dans la plus stricte intimité
Parmi ces derniers, le producteur Alain Terzian, le chanteur Serge Lama, le footballeur Youri Djorkaeff, et le président de la République d’Arménie Armen Sarkissian. La presse a été tenue à l’écart du bâtiment religieux, la foule également, déçue de ne pouvoir apercevoir le cortège funéraire que sur un écran.
La foule était tenue à l’écart du cortège.
© Philippe LOPEZ / AFP
Le cortège funéraire doit ensuite se diriger vers Montfort-l’Amaury (à l’ouest de Paris), où Charles Aznavour doit être inhumé.Il reposera dans son caveau familial, aux côtés de ses parents et de son fils Patrick, décédé à l’âge de 25 ans.
Serge Lama à la sortie de la cérémonie religieuse des obsèques de Charles Aznavour 6 octobre.
© Philippe LOPEZ / AFP
En Arménie c’est un jour de deuil national, décrété par les autorités. Les drapeaux du pays sont en berne et les églises célèbrent des offices à la mémoire du chanteur décédé en France. Charles Aznavour s’est éteint lundi à son domicile dans le sud-est de la France, à 94 ans, à la suite d’une « défaillance cardio-respiratoire. Inépuisable et fourmillant de projets, celui qui s’était imaginé vivre jusqu’à 100 ans avait repris la scène en septembre avec deux concerts au Japon. Il laisse derrière lui, sa veuve Ulla, avec qui il a vécu pendant plus de cinquante ans, et cinq enfants.
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