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Publicis, Orange, SNCF… Plusieurs entreprises vont verser des primes de fin d’année, après les annonces d’Emmanuel Macron

A Publicis, la prime concerne 31% des salariés du groupe en France, qu’ils soient en CDD ou en CDI.

Ils répondent favorablement à la demande du chef de l’Etat. Après l’allocution d’Emmanuel Macron pour tenter d’apaiser la colère des « gilets jaunes », lundi 10 décembre, plusieurs grands groupes ont annoncé le versement de primes de fin d’année à leurs salariés, défiscalisées. La SNCF a ainsi assuré, lundi 17 décembre, que près de 100 000 employés bénéficieraient de cette mesure exceptionnelle. Publicis, Orange, Iliad… Voici la liste, non exhaustive, des entreprises qui se sont déjà engagées à verser cette prime.

Publicis

Le géant de la publicité Publicis va attribuer une prime de 1 000 euros « à tous les collaborateurs du groupe en France dont la rémunération mensuelle est inférieure à 2 500 euros bruts (salaire médian français) », d’après un communiqué publié lundi 10 décembre. Cette prime concernera 31% des salariés du groupe en France, en CDD ou en CDI.

Altice

Le groupe de médias et de télécoms Altice France (SFR, BFM, RMC, Libération…) et Iliad (maison mère de l’opérateur Free) ont aussi promis une « prime exceptionnelle » de 1 000 euros. Le groupe Altice ne précise pas quels salariés seront éligibles, seulement que « les conditions d’attribution (…) seront précisées en interne dans les jours qui viennent ».

Orange

L’opérateur de télécommunications Orange, dont l’Etat détient environ 23% du capital, a annoncé qu’il verserait une prime de 1 000 euros à tous ses salariés en France dont le salaire annuel brut est inférieur à 25 000 euros, et de 500 euros à ceux gagnant « entre 25 000 et 30 000 euros ». Quelque 20 000 salariés, sur les 92 000 employés dans l’Hexagone, vont en bénéficier. La CFE-CGC s’est inquiétée du cas particulier du personnel fonctionnaire alors que le dispositif de la prime est seulement prévu pour les salariés de droit privé. Orange a toutefois assuré, lundi 17 décembre, que « tous les collaborateurs » y étaient « éligibles ».

La SNCF

Le groupe de chemins de fer SNCF a annoncé le versement « dès le bulletin de paie de décembre » d’une prime exceptionnelle devant bénéficier à près de 100 000 salariés. « Elle est de 400 euros pour tous les salariés qui touchent jusqu’à 1,5 fois le smic », a détaillé le PDG du groupe, Guillaume Pepy. Il a ajouté que les salariés touchant entre 1,5 et 2 smic recevraient pour leur part 200 euros.

Total

Le géant pétrolier et gazier Total va verser une prime exceptionnelle de 1 500 euros à tous ses salariés en France. La totalité des 31 500 salariés du groupe pourraient bénéficier de cette prime, soit un coût total pour l’entreprise d’environ 47 millions d’euros. « Le versement de la prime devait intervenir même en l’absence du contexte actuel, sous la forme d’un intéressement », selon un porte-parole du groupe. L’an dernier, les salariés du groupe avaient touché 500 euros de prime d’intéressement et les salaires avaient augmenté de 3,5% à l’échelle globale.

Iliad

Iliad, la maison-mère de l’opérateur de télécommunications Free, s’est engagé à verser une prime de 1 000 euros à 6 000 collaborateurs. Le versement sera effectué « dès le vote de la loi qui permettra aux collaborateurs concernés de n’avoir à payer ni impôts ni charges sociales sur cette prime », a précisé le groupe.

Michelin 

Le géant français du pneumatique Michelin va verser une prime exceptionnelle de 250 à 750 euros à ses salariés français gagnant moins de 34 000 euros annuels. Le montant de la prime sera dégressif et variera en fonction du salaire annuel brut perçu par le salarié : « 750 euros pour les salariés percevant moins de 26 000 euros » , « 500 euros pour les salariés percevant entre 26 000 et 30 000 euros » et « 250 euros pour les salariés entre 30 000 et 34 000 euros », a précisé le groupe. Cette prime concernera « 50% des salariés du groupe en France, dont la quasi-totalité des opérateurs ».

Essilor

Le groupe Essilor a annoncé le 14 décembre le versement d’une « prime exceptionnelle de fin d’année » à tous ses salariés en France dont le salaire brut mensuel est inférieur à 3 500 euros par mois. La prime devrait être de 800 euros pour les salariés touchant moins de 2 000 euros de salaire mensuel brut, et de 600 euros pour ceux touchant entre 2 000 et 3 500 euros de salaire mensuel brut. Le numéro un mondial de l’optique ophtalmique indique que le montant sera définitivement fixé une fois que les dispositions prises par le gouvernement seront connues.

La RATP

La RATP a annoncé qu’elle verserait en janvier une prime exceptionnelle de 200 ou 400 euros à « plus de 30 500 salariés » percevant un salaire annuel brut inférieur à deux smic. Cette prime sera de 400 euros pour les salariés percevant un salaire annuel inférieur à 1,5 smic (soit 26 644,66 euros bruts hors primes) et de 200 euros pour les salariés percevant un salaire annuel compris entre 1,5 et 2 smic (35 526,48 euros bruts hors primes).

Engie

Le géant de l’énergie Engie a décidé l’attribution d’une prime de 600 euros, versée en janvier 2019. Elle concerne les salariés « dont le salaire mensuel brut de base est inférieur à 2 500 euros ». Le groupe chiffre la mesure à 25 millions d’euros.


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