Après l’été « le moins pire du reste de nos vies », les jeunes pour le climat appellent à la mobilisation
Le mouvement des jeunes pour le climat initié il y a quatre ans par Greta Thunberg connaît « un nouvel entrain », affirme sur franceinfo vendredi 23 septembre Pablo Flye, porte-parole de Fridays For Future France. Il appelle à manifester à « 11h30 devant la mairie, dans chaque ville, dans chaque village », ce vendredi. « On est prêts à une vague de mobilisation », prévient le jeune écologiste.
Retour des “Fridays for future” ➡️ « Dès le plus jeune âge, on doit nous parler des enjeux environnementaux. La formation doit être à la source de l’action”, selon le porte-parole du Fridays for future France. “On a besoin de préparer les dix ans à venir”, dit Arthur Frye. pic.twitter.com/TB63h0Ya3o
— franceinfo (@franceinfo) September 23, 2022
Selon Pablo Flye, « une partie de la jeunesse, qui n’était pas en âge de se mobiliser en 2018, ou qui n’avait pas pris conscience a réalisé cet été la gravité de la situation climatique », après un été marqué par la sécheresse et les incendies. « C’est nous qui allons être les plus touchés, nous sommes déjà touchés et, ce qu’on vit là, c’était sans doute – pour nous – l’été le moins pire du reste de nos vies », ajoute-t-il.
Pablo Flye appelle « à l’action et à la mobilisation ». Le but de Fridays For Future est de porter des messages « qui fassent prendre conscience de la catastrophe climatique » et, en même temps, « de se structurer et de décrocher des petites victoires ». « On dit aux politiques, agissez ! Mais on pense qu’il faut porter des revendications plus précises », déclare-t-il, évoquant, par exemple, la nécessité de « parler plus d’écologie, dès le plus jeune âge, dès l’école primaire » et de développer des moyens pour faire face au dérèglement climatique.
Pour Pablo Flye, la sobriété est un levier « hyper important », dont il faut se saisir, au-delà de l’appel du gouvernement pour faire face à la crise énergétique. Il faut, selon lui, « voir au long terme » et « préparer les 10 ans à venir ». « Si on forme, maintenant, les nouvelles générations, ce sont des générations qui seront dans le monde du travail au moment où on pourra encore agir sur la question de la crise écologique », résume-t-il.
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