Economie

La Bourse de Bruxelles sort enfin la tête hors de l’eau et repasse au-dessus des 4 200 points

La séance à la Bourse de Bruxelles a mis fin à une série de dix séances consécutives de baisse du Bel 20, l’indice vedette belge regagnant finalement 1,28 % à 4 205,06 points. Quinze de ses éléments ont terminé en hausse, UCB (100,20) ayant donné le signal de départ en bondissant de plus de 4 % sur une recommandation à l’achat, écart finalement ramené à 3,24 %. Ageas (47,21) a pris le relais et la tête en rebondissant de 4,54 % tandis que KBC (75,54) et AB InBev (52,38) ont regagné 0,94 et 0,65 %. Solvay (105,00) a viré de 0,76 % à la baisse alors que Galapagos (44,14) et arGEN-X (245,10) ont rebondi de 3,72 et 2,81 %.

La Bourse de Paris a terminé proche de l’équilibre, au terme d’une séance volatile, où de nombreux indicateurs, les tensions autour du Covid-19 en Europe et la politique de la Réserve fédérale américaine ont occupé les investisseurs. L’indice vedette CAC 40 s’est effrité de 2,39 points à 7 042,23 points. La veille, il avait terminé en baisse de 0,85 %.

À l’image des derniers jours, le FTSE-100 de la Bourse de Londres continuait de grimper, avec une augmentation de 0,27 %, à 7 286,32 points. La Bourse de Francfort , elle, affichait son indice DAX à 15 878,39 points, en baisse de 0,37 %.

Valeurs de clôture du mercredi 24/11 des actions qui composent le Bel 20 à la Bourse de Bruxelles :

  • AB InBev + 52,38 (52,04)
  • Ackermans – 148,80 (149,90)
  • Aedifica + 115,50 (113,00)
  • Ageas + 47,21 (45,16)
  • Aperam – 45,03 (45,45)
  • arGEN-X + 245,10 (238,40)
  • Cofinimmo + 141,00 (139,40)
  • Colruyt – 41,62 (42,00)
  • Elia + 105,60 (104,40)
  • Galapagos + 44,14 (42,56)
  • GBL + 98,48 (98,14)
  • KBC + 75,54 (74,84)
  • Melexis + 104,80 (104,20)
  • Proximus + 16,87 (16,83)
  • Sofina + 387,80 (385,40)
  • Solvay – 105,00 (105,80)
  • Telenet – 30,86 (31,16)
  • UCB + 100,20 (97,06)
  • Umicore + 44,18 (44,10)
  • WDP + 41,40 (40,82)

L’avis du Broker sur Ageas, UCB et Colruyt :

Ageas (+4,5 % à 47,21 euros) a vu son objectif descendre de 41 vers 38,5 euros chez Crédit Suisse, l’avis étant maintenu à « sous-performer« . L’analyste a revu son modèle, en raison des pressions à court terme sur les activités asiatiques du groupe. « La détérioration du climat économique pour 2021 et 2022 constitue un autre argument pour la révision de nos attentes, de même que l’absence d’un programme de rachat d’actions ». Au niveau du Benelux, le courtier préfère le néerlandais Aegon, sur lequel il a maintenu une recommandation « acheter ».

UCB (+3,2 % à 100,2 euros) a reçu un premier avis « acheter » de la part de Berenberg, avec un objectif de cours fixé à 124 euros. L’intermédiaire met en évidence le taux de croissance du chiffre d’affaires qui devrait être supérieur à la moyenne du secteur pour les prochaines années. Il s’attend à un potentiel commercial qui pourrait atteindre 2,5 milliards pour le Bimzelx (psoriasis), et met en évidence la faible valeur accordée au pipeline ainsi que les liquidités disponibles pour réaliser des acquisitions. Précédemment, Oddo BHF avait confirmé son avis « surperformer »sur UCB, avec un objectif grimpant de 108 vers 119 euros.

Colruyt (-0,9 % à 41,62 euros) a été confirmé à « vendre » chez Goldman Sachs, qui a allégé son objectif de 47 vers 38 euros afin d’intégrer les éléments communiqués récemment aux actionnaires, et notamment l’impact des pressions concurrentielles sur la rentabilité. « Ces tensions ont été confirmées par Carrefour et Ahold Delhaize à l’occasion de leurs résultats trimestriels ».