Economie

Uber veut revendre ses parts dans son homologue chinois Didi

Le groupe américain Uber cherche à vendre des participations dans ses actifs non stratégiques, dont son concurrent chinois Didi, sans urgence toutefois puisque le groupe avance vers la rentabilité et voit ses activités se redresser progressivement, a indiqué mardi son directeur général.

Le leader mondial des réservations de voitures avec chauffeur (VTC) a des investissements dans plusieurs entreprises.

« Certains d’entre eux, nous allons les conserver car ils sont stratégiques », a expliqué Dara Khosrowshahi lors d’une conférence organisée par UBS Securities.

« Nombre d’entre eux, à commencer par Didi, ne sont pas stratégiques. Ce sont des concurrents », a-t-il ajouté. Aussi Uber va-t-il chercher à « monétiser ce genre de participations au fil du temps. »

Un premier pas vers la rentabilité

Mais comme Uber a dégagé pour la première fois un excédent brut d’exploitation (Ebitda) au troisième trimestre, un premier pas vers la rentabilité, « nous n’avons pas besoin de nous presser », a aussi souligné M. Khosrowshahi.

Le groupe vient d’enregistrer sa meilleure semaine en termes de réservations brutes pour les trajets avec chauffeur et pour les livraisons, a indiqué le patron. Les transports de personnes « continuent de se rapprocher de leur niveau d’avant la pandémie », a-t-il ajouté.

L’action d’Uber prenait 4,8 % vers 19H20 GMT à la Bourse de New York dans un marché en baisse.

Celle de Didi, qui a récemment annoncé qu’il allait se retirer de la Bourse de New York pour celle de Hong Kong, reculait de 1,56 %.