Ile-de-France

Bla bla bla…

Le président Macron et son gouvernement ont espéré que la période des fêtes de fin d’année éteigne la contestation sociale. Eh bien c’est raté !

Et le « grand débat national », issu de ce mouvement, n’apparaît-il pas comme une tentative de diversion et d’enfumage, comme le disent notamment les Gilets jaunes ? Comme d’habitude, le chef de l’État et Madame Lazaar la députée « En marche » de notre circonscription, font preuve d’une très grande hypocrisie car ils ne peuvent pas ne pas avoir entendu la détresse qui s’exprime depuis plus de deux mois maintenant.

Pourtant, les revendications sont claires, qu’elles parviennent des ronds-points, des cahiers de doléances ou des débats : c’est l’arrêt des injustices sociales et de l’évasion fiscale, c’est l’augmentation des salaires et des pensions, c’est le rétablissement de l’ISF, ce sont des services publics qui regagnent nos territoires…

En clair, c’est un autre projet de société qui est exigé. Dans la lettre du jeune Président, pas un mot sur les profits colossaux des grandes entreprises et la fraude fiscale ; pas un mot sur la nécessaire hausse du pouvoir d’achat, les inégalités femmes-hommes, la baisse des taxes qui rapportent plus à l’État que l’impôt sur le revenu ; pas un mot sur le référendum d’initiative citoyenne, sur la fracture numérique, sur la révocation des élus qui n’appliquent pas ce pourquoi ils ont été élus ; pas un mot sur le recul des privilèges des grands patrons, ceux de son ami Benalla…

Il ne faut pas être un grand prédicateur pour présager qu’il ne sortira que des mesurettes situées à mille lieues des besoins et attentes des millions d’entre nous.


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