Pakistan: les adversaires d’Imran Khan contestent sa victoire
Le scrutin du 25 juillet est rejeté en bloc par les adversaires d’Imran Khan : « Il ne respecte pas le mandat du peuple » ; « c’est un vol » ; « nous n’acceptons pas que certains puissent revendiquer une quelconque majorité au Parlement ».
Les dirigeants de ces formations annoncent qu’elles vont se mettre en mouvement et organiser des manifestations massives afin d’exiger la tenue de nouvelles élections. Ils refusent de laisser « l’establishment prendre la démocratie en otage » ou de laisser des « voleurs » entrer au parlement.
Parmi les frondeurs, on retrouve notamment le PMLN, le parti de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif, arrivé deuxième du scrutin. La formation historique du Pakistan a donc décidé elle aussi d’entrer en résistance contre Imran Khan.
Le PMLN va-t-il boycotter le Parlement ? Demander à ses élus de ne pas siéger ? La décision n’est pas encore prise. Les cadres du clan Sharif doivent se réunir pour boucler leur stratégie.
Si le mouvement se durcit, le Pakistan risque de verser dans la crise postélectorale. En particulier, dans la région du Penjab, la plus peuplée du pays. Il s’agit d’un bastion des adversaires d’Imran Khan, dont les habitants pourraient se mobiliser par centaines de milliers.
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