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France: l’ubuesque perquisition de l’appartement d’Alexandre Benalla

Le 20 juillet dernier, les enquêteurs préviennent Alexandre Benalla qu’ils vont perquisitionner son domicile d’Issy-les-Moulineaux.

Problème, selon le principal intéressé : c’est sa compagne qui détiendrait le seul trousseau de clés, et elle serait à l’étranger !

Qu’à cela ne tienne, comme ils en ont l’autorisation du parquet, les policiers prévoient d’entrer de force.

Mais arrivés devant la porte blindée de l’appartement, impossible de l’ouvrir. A 21h, un scellé est apposé -un simple autocollant selon l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné– et la perquisition remise au lendemain matin.

une tierce personne avait dû emmener les armes « en lieu sûr »

Au petit jour, un serrurier parvient enfin à crocheter la porte. Le scellé est intact et pourtant, surprise ! Impossible de mettre la main sur le coffre où sont censés se trouver trois pistolets et le fusil à pompe d’Alexandre Benalla.

Ce dernier répondra aux enquêteurs qu’une tierce personne « a dû les emmener en lieu sûr par mesure de sécurité, car des journalistes rodaient près de l’immeuble ».

Loin de lui l’idée de « dissimuler quoi que ce soit », jure-t-il. Quelques jours plus tard, Alexandre Benalla apportera lui-même ses armes aux policiers.

Par ailleurs, lors d’une perquisition au siège du parti La République en marche, trois pistolets ont été trouvés dans les locaux du parti.

→ À relire : Le baroud d’honneur de l’opposition à l’Assemblée dans l’affaire Benalla


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