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« Se mettre en mouvement pour la paix » : Lilian Thuram défile avec 5 000 personnes pour la Biennale de la danse à Lyon

De nombreux amateurs avaient appris la chorégraphie, sur la chanson « Imagine », de John Lennon.

Le centre-ville de Lyon a été envahi de danseurs amateurs dimanche 16 septembre, pour le traditionnel défilé de la Biennale de la danse, placé cette année sous le signe de la paix. Près de 5 000 personnes sont arrivées en fin de parcours place Bellecourt pour danser sur Imagine, de John Lennon et parmi eux, le champion du monde 98 Lilian Thuram, parrain de ce défilé : « Est-ce que j’ai le groove ? En tous cas, je n’ai pas peur de me mettre à nu, je n’ai pas ce blocage-là ».

Sous un soleil estival, Lilian Thuram a donc assisté au défilé de ces centaines d’amateurs, qui ont travaillé pendant six mois pour être prêts le jour J. Moment de fête et d’émotion, de culture populaire au sens noble du terme, en début de cortège, « l’armée de la paix » était menée par Mourad Merzouki, le banlieusard devenu chorégraphe mondialement reconnu, fidèle à Bron, sa ville d’origine.

Aimons-nous, faisons-nous des bisous, et soyons en paix une bonne fois pour toute.Joséphine, une participanteà franceinfo

Joséphine vient de Chassieu, elle est enthousiasmée : « C’est que du bonheur, tous ensemble, de partage avec le public, avec le groupe, avec Mourad Merzouki, ses danseurs, son équipe… Arrêtons de penser à mal à ce qui pourrait se passer, même si c’est une réalité, soyons heureux tous ensemble. »

Je crois qu’il est très important, avec ce qu’il se passe au niveau politique, que ce soit en France ou en Europe, de faire des choses ensemble.Lilian Thuramà franceinfo

Arrivés place Bellecourt, les acteurs du défilé ont rejoint tous les anonymes qui ont appris leur chorégraphie sur internet, sur la musique d’Imagine de John Lennon. Sur scène, Lilian Thuram suit le mouvement : « Je suis de culture antillaise, donc que ce soit la musique ou la danse, c’est avant tout la vie ! C’est l’idée de faire ensemble, pour créer une cohésion. Il faut avoir confiance dans l’avenir. J’ai l’impression qu’on a besoin de ça, de se réconforter, de se dire qu’il y a des hommes, des femmes, des enfants, qui se mettent en mouvement pour la paix, pour cette cohésion qui manque parfois dans notre société. »

« Dansez, dansez, sinon nous sommes perdus », disait la chorégraphe allemande Pina Bausch. À Lyon, les gens se sont visiblement trouvés.

Le défilé de la Biennale de la danse à Lyon, le reportage de Thierry Fiorile

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