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VIDEOS. Les cinq séquences à retenir de « L’Emission politique » avec Edouard Philippe

Le Premier ministre était jeudi soir l’invité de « L’Emission politique », sur France 2.

Pendant près de deux heures trente, le Premier ministre a défendu la politique de son gouvernement. Invité de « L’Emission politique » sur France 2, jeudi 27 septembre, Edouard Philippe est revenu sur les gros dossiers de sa première année passée à Matignon.

Edouard Philippe a par ailleurs assuré le service après-vente d’Emmanuel Macron, notamment autour des différentes polémiques qui ont visé le président durant l’été. Pendant l’émission, Edouard Philippe a aussi été confronté à Laurent Wauquiez, le président des Républicains. Franceinfo vous résume l’émission en cinq séquences. 

Quand il a ouvert la porte à la dégressivité de l’assurance chômage

Interrogé sur la faible baisse du chômage, Edouard Philippe a affirmé que « dans certains cas »la dégressivité des allocations chômage pouvait être « envisagée ». « Nous avons mis le sujet sur la table, a-t-il déclaré. Pour ceux qui ont une employabilité, pour ceux qui ont des salaires très élevés, une forme de dégressivité de l’assurance chômage peut avoir du sens. »

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Quand il a défendu Emmanuel Macron sur sa formule polémique à un chômeur

Edouard Philippe a été interrogé sur la polémique suscitée par la formule d’Emmanuel Macron adressée à un chômeur. « Je traverse la rue, je vous en trouve », avait lancé le chef de l’Etat à un jeune homme à la recherche d’un emploi. 

« On avait quelqu’un qui avait une vraie formation, qui est jeune, qui est venu à l’Elysée et qui a donc une forme de mobilité », a justifié le Premier ministre. « Je ne crois pas du tout que la formule soit malheureuse », a-t-il continué. Je crois avoir compris que, un, effectivement en face de la rue, il y avait du boulot, que deux, il a reçu beaucoup d’offres d’emploi et que trois, il a retrouvé un emploi ». 

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Quand il a expliqué être « plutôt favorable à la PMA à titre personnel »

Le Premier ministre s’est dit « plutôt favorable », « à titre personnel », à une extension de la procréation médicalement assistée (PMA) qui fera l’objet d’un débat parlementaire en début d’année prochaine. Sur le sujet, Edouard Philippe a aussi reconnu avoir changé d’avis. « Ce qui est vrai, c’est que sur la PMA, j’ai longtemps été contre », a-t-il dit. Mais là, « on peut y aller », a-t-il affirmé, précisant qu’il était « très défavorable à la GPA ». 

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Quand il s’est lancé dans une bataille géographique avec Laurent Wauquiez

Chaque fois, lors de « L’Emission politique », l’invité fait face à une personnalité politique pour un débat. Cette fois, c’est Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, qui a débattu avec le Premier ministre. L’essentiel de l’échange a concerné l’immigration, Laurent Wauquiez accusant le chef du gouvernement d’avoir une politique complaisante vis-à-vis des sans-papiers.

Laurent Wauquiez a pris comme exemple la politique migratoire du Canada ou de l’Australie, quand le Premier l’a interrompu : « il ne vous a pas échappé que la situation géographique de l’Australie et du Canada n’est pas la même que la France ». Les deux hommes se sont ensuite lancés dans une bataille géographique. « Il ne vous a pas échappé que ceux qui viennent ont traversé la Méditerrannée », attaque Laurent Wauquiez. Edouard Philippe enchaîne : « le détroit de Gibraltar, ce n’est pas la même distance qu’il y a entre l’Australie et le Vietnam ». 

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Quand il n’a pas exclu de se représenter au Havre en 2020 (mais pas à Paris)

Edouard Philippe se voit-il longtemps à Matignon ? L’un de ses ministres, Gérard Collomb, a déjà annoncé son futur départ, dans quelques mois, pour se consacrer à la campagne des municipales dans sa ville de Lyon. Le Premier ministre envisage-t-il, lui, de se représenter dans son fief du Havre (Haute-Normandie) en 2020 ? « C’est évidemment une question qu’on me pose régulièrement, et que je me pose parfois, explique-t-il à Thomas Sotto. Ce n’est pas du tout exclu. » En revanche, une candidature à Paris, parfois évoquée dans la presse, ne le tente pas. En tout cas pas officiellement : « Je n’y pense pas du tout », assure Edouard Philippe.

Toujours interrogé sur ses ambitions politiques, le Premier ministre affirme ne pas avoir les yeux rivés sur l’Elysée. Au contraire. « Oui, il paraît » que nombre de ses prédécesseurs ont été tentés par le poste de chef de l’Etat, sourit-il, mais lui assure ne pas envier Emmanuel Macron. « Plus je suis Premier ministre, plus forcément je vois ce que c’est d’être président, commente Edouard Philippe. Et ça m’encourage à faire mon boulot de Premier ministre. »

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