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DIRECT. « Je faisais juste la promotion de la réflexologie » : Georges Tron conteste à nouveau les faits lors de son procès pour viols

Le maire LR de Draveil, Georges Tron, lors de son procès pour viol, le 23 octobre 2018 à Bobigny (Seine-Saint-Denis).  (THOMAS SAMSON / AFP)

Ce qu’il faut savoir

« Je ne suis pas réflexologue. Je faisais juste la promotion de la réflexologie et ça a été abominable et terrifiant de voir que cela a été retourné contre moi. » Georges Tron a nié les accusations à son encontre « avec beaucoup d’énergie voire de véhémence », lundi 12 novembre, alors que commence la quatrième semaine de son procès pour viols et agressions sexuelles. Le maire de Draveil, ex-secrétaire d’Etat, comparaît devant la cour d’assises de Bobigny (Seine-Saint-Denis) depuis le 23 octobre. Depuis le début de l’affaire il dénonce un « complot ». Suivez sur franceinfo le compte-rendu de l’audience.

« Irréprochable. » « Les témoins et les plaignantes mentent. J’ai trié sans me poser des questions les dossiers constitués aux sujets de ces femmes. Toutes les accusations sont fausses », a martelé, Brigitte Gruel, interrogée lundi avant Georges Tron. Comme lui, cette dernière est jugée pour viols. « Je suis irréprochable », a ajouté l’accusée.

Parole contre parole. Deux anciennes employées municipales, Virginie Ettel et Éva Loubrieu, accusent Georges Tron et Brigitte Gruel de leur avoir ensemble imposé des attouchements et des pénétrations digitales. Georges Tron avait démissionné le 29 mai 2011 de son poste de secrétaire d’État à la Fonction publique. En l’absence d’élément matériel et de témoin direct –comme le répète la défense–, la cour doit jauger la crédibilité de chaque camp. Parole contre parole.

Le maire de Draveil ne reconnaît qu’une relation extraconjugale. Georges Tron n’a reconnu qu’une relation extraconjugale, avec son adjointe à l’Urbanisme Sylvie Doncarli, après l’interception de SMS explicites où « grand lion » échange avec « petit lion ». Outre les scènes de triolisme dénoncées par les plaignantes, des rapports avec deux voire trois participantes sont prêtés au maire. Une femme dit qu’elle y consentait, les autres nient farouchement leur existence.


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