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Yémen: malgré les efforts diplomatiques, les rebelles continuent de se mobiliser

Des dizaines d’hommes en armes, dont certains très jeunes, se sont livrés samedi 17 novembre à une démonstration de force dans les environs de Sanaa, se disant prêts à aller renforcer les fronts de guerre. Ils ont paradé à pied ou à bord de véhicules équipés de mitrailleuses en lançant des slogans favorables aux rebelles dont celui de « victoire de l’islam ».

« Les tribus yéménites honorables sont prêtes à renforcer les fronts de guerre en combattants, en armes et en moyens financiers », a déclaré Chamsan Abou Nachtan, un volontaire. « La soi-disant trêve n’est qu’une manœuvre des agresseurs, connus pour leurs conspirations et leurs complots », a-t-il ajouté en référence à la désescalade militaire à Hodeida, ville de l’ouest du pays sur la mer Rouge.

Les rebelles prêts au dialogue avec l’émissaire de l’ONU

Hamid Assem, dirigeant rebelle pressenti pour participer à d’éventuelles négociations de paix a abondé dans le même sens : « Le peuple yéménite continuera de résister et de se mobiliser ». « Nous sommes prêts au dialogue à tout moment. Si Martin Griffiths (l’envoyé spécial de l’ONU) vient on lui dira qu’on est prêt au dialogue et s’il ne vient pas on est prêt à se battre jusqu’au dernier souffle », a-t-il ajouté pendant le rassemblement.

Attendu prochainement à Sanaa, Martin Griffiths a annoncé vendredi 16 novembre au Conseil de sécurité des Nations unies son intention d’organiser des pourparlers de paix « rapidement » en Suède afin de mettre un terme à quatre ans de guerre au Yémen.

Une solution politique au conflit ?

Le gouvernement yéménite soutenu par les Saoudiens, tout comme les rebelles Houthis, soutenus eux par l’Iran, ont montré un « engagement renouvelé » à travailler à une solution politique et ont présenté des « garanties solides » selon lesquelles ils participeraient aux pourparlers, a-t-il déclaré.

(avec AFP)


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