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VIDEO. Fortunés, maîtres inconsolables et même policiers : en Corée, l’étonnant engouement pour le clonage des chiens

Deux, trois, six, dans cette clinique sud-coréenne, les chiens peuvent être clonés à l’infini. Des copies génétiquement conformes aux originaux pour de riches propriétaires comme Kevin Kenji. Aujourd’hui, cet homme d’affaires hongkongais vient pour la deuxième fois voir son pékinois. Le chiot, un clone, n’a que quelques semaines. « Pour moi c’est le même chien, vraiment c’est le même », se réjouit-il. Depuis la création de l’entreprise il y a treize ans, plus d’un millier de toutous ont été clonés pour maîtres fortunés et inconsolables, moyennant la modique somme de 88 000 euros. 

M. Wang, vétérinaire très controversé, a cloné Snoopy, le premier chien, en 2005. Le clone a lui-même été cloné l’an dernier, donnant naissance à trois chiots. Aujourd’hui, les clients viennent du monde entier, mais surtout des États-Unis et de Chine. « Les gens sont conscients que ce ne sera pas exactement le même chien. certains pensent que c’est le chiot que l’original n’a pas eu, pour d’autres c’est un jumeau identique », explique Hyunduk Kim de « Sooam Biotech ». Le principe du clonage est assez simple : on remplace le noyau d’un ovule, par celui d’une cellule de l’animal à cloner avant de l’implanter dans l’utérus d’une chienne porteuse. Le taux de réussite d’une fécondation n’est que de 30%. Malgré les problèmes éthiques qui se posent, le marché est florissant.

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