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Centres de vaccination : l’Ile-de-France va réduire la voilure d’un quart pendant l’été

Toutes les ARS de France ont dû anticiper leur activité durant l’été dans le cadre d’un plan. L’agence francilienne a communiqué ses ajustements.

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France Télévisions

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L’offre est sans cesse adaptée pendant l’épidémie de Covid-19. Près d’un quart des centres de vaccination d’Ile-de-France fermeront en juillet et août, a expliqué l’agence régionale de santé (ARS) à l’AFP, mardi 22 juin, afin de prendre en compte plusieurs critères. En revanche, tous les centres de Seine-Saint-Denis « devraient rester ouverts » et des « opérations spéciales » seront lancées.

A l’approche des grands départs en vacances, toutes les ARS ont reçu pour consigne de préparer leur « plan de continuité d’activité » en matière de dépistage et de vaccination contre le Covid-19. Cet exercice est réalisé avec les maires et les préfets, pour à la fois anticiper la demande estivale et garantir une offre suffisante. Il faut, par exemple, tenir compte des congés des soignants et de la volonté de certains élus de récupérer les locaux mis à disposition.

L’ARS d’Ile-de-France a donc fait ses calculs. Entre le 5 juillet et le 29 août, « l’offre vaccinale devrait être maintenue à hauteur de 82% des capacités d’injections et de 77% du nombre de centres ». Cet ajustement de l’offre ne sera pas le même dans tous les départements avec donc 100% des centres ouverts en Seine-Saint-Denis, 85% dans le Val-de-Marne et le Val-d’Oise, 74% en Seine-et-Marne, 73% dans l’Essonne, 70% à Paris, 62% dans les Hauts-de-Seine et 42% dans les Yvelines.

En parallèle, la démarche « d’aller-vers » va se poursuivre avec des « opérations spéciales » ciblant des « espaces très fréquentés » comme la Canopée des Halles au cœur de la capitale, mais aussi des « populations particulières » (étudiants, femmes enceintes, chauffeurs-livreurs), ou encore des « publics précaires » (travailleurs migrants, bidonvilles). Même chose côté dépistage, avec des « actions spécifiques » prévues « sur des aires d’autoroute » et l’utilisation de 315 000 autotests dans des « secteurs à risque » comme les hôtels, les campings ou les bases de loisirs.


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