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Brevet des collèges : trois choses à savoir sur l’édition 2021 qui débute lundi

C’est un rite de passage vers le lycée ou le monde professionnel. L’étape écrite du brevet des collèges débute en conditions presque normales, lundi 28 juin, dans toute la France. Plus de 860 000 jeunes prétendent cette année au diplôme national du brevet (DNB), un sésame obtenu par plus de 90% des inscrits l’an dernier. Voici ce qu’il faut savoir sur cette édition 2021.

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1Les écrits sont étalés sur deux jours

Cette année, quelque 860 037 candidats de l’Hexagone et d’outre-mer sont inscrits à l’examen, majoritairement dans la série générale (782 215 candidats), mais aussi dans la série professionnelle (77 822 candidats). Quatre épreuves écrites sont au menu : le français (trois heures) et les mathématiques (deux heures), lundi, et l’histoire-géographie (deux heures) et les sciences (une heure), mardi. Pour la plupart des élèves, l’épreuve orale est déjà de l’histoire ancienne. Cette épreuve, qui peut être individuelle ou en groupe, a en effet débuté le 3 mai et doit s’achever mardi.

Les candidats formellement identifiés comme cas contacts ou positifs au Covid-19 ne sont pas autorisés à se présenter aux centres d’examen avant la fin de leur période d’isolement. Leur absence aux épreuves est considérée comme un cas de force majeure, si bien que ces candidats seront convoqués aux épreuves de remplacement, organisées les 13 et 14 septembre.

2Les épreuves se déroulent normalement

Contrairement à l’édition 2020, et contrairement au baccalauréat ou aux BTS de 2021, le brevet n’a pas été aménagé cette année, malgré l’épidémie de Covid-19. « Depuis des mois, nous demandions des aménagements aussi pour le brevet, sur les programmes et les sujets », déplore Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire.

« On fait comme s’il n’y avait pas eu de conséquences sur les collèges, alors qu’on sait qu’il n’y a pas eu de fonctionnement normal sur l’ensemble de l’année. »

Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU

à l’AFP

Pour rappel, des cours ont eu lieu en hybride (mi-distanciel, mi-présentiel) dans les collèges des 15 départements les plus touchés par le virus. « Sans compter les classes fermées et les enseignants absents partout en France », rappelle Sophie Vénétitay, pour qui « les correcteurs vont se retrouver face à des candidats qui n’ont pas toujours traité tout le programme ». Une élève de troisième à Paris dit ainsi avoir eu « beaucoup de polycopiés en fin d’année pour les dernières notions ».

3Les notes finales comptent autant que le contrôle continu

L’an dernier, du fait de la pandémie, le brevet avait été décerné uniquement sur les notes obtenues au contrôle continu, avec un taux de réussite final de 90,5%, en hausse de quatre points par rapport à 2019. Cette fois-ci, la notation classique reprend ses droits : les épreuves de l’examen de fin d’année représentent 400 points, soit autant que l’évaluation du socle commun au cours de l’année. Le français et les mathématiques sont évalués sur 100 points, tout comme l’épreuve orale. L’histoire-géographie et les sciences, elles, ne sont notées que sur 50. Des points supplémentaires peuvent être obtenus grâce à des enseignements facultatifs (latin, grec, découverte professionnelle, etc.).

Le brevet est accordé à tout candidat cumulant au moins 400 points sur 800. Les mentions « assez bien », « bien » et « très bien » correspondent respectivement à des notes supérieures à 480, 560 et 640 points. Les lauréats recevront leur diplôme à la rentrée prochaine, lors d’une cérémonie organisée dans leur collège. Une pensée pour les recalés : comme le rappelle le ministère de l’Education nationale, « l’attribution du brevet ne conditionne pas l’accès à une classe supérieure en fin de troisième ». Un échec au brevet n’est donc pas forcément synonyme de redoublement.


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