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Royaume-Uni : les hommes sont plus touchés par le Covid-19 que les femmes, l’Euro de football pointé du doigt

En Angleterre, le nombre de personnes infectées double tous les six jours en moyenne, selon une étude publiée jeudi.

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France Télévisions

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Les hommes sont pour la première fois plus nombreux que les femmes à être testés positifs au Covid-19 en Angleterre, selon une étude publiée jeudi 8 juillet. La raison pourrait être à chercher du côté… du football. Les auteurs évoquent comme possible explication les rassemblements pour regarder les matchs de l’Euro.

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Les résultats provisoires de cette étude de l’Imperial College London et d’Ipsos Mori montrent qu’une personne sur 170 était infectée en Angleterre entre le 24 juin et le 5 juillet et que le nombre de personnes infectées double tous les six jours en moyenne.

« Nous avons remarqué dans le cycle actuel que la prévalence est plus élevée chez les hommes que chez les femmes », a noté Paul Elliott, professeur d’épidémiologie et de médecine de santé publique à l’Imperial College de Londres et directeur du programme React, vaste étude mesurant l’évolution de la transmission du virus dans la population.

« Les femmes ont environ 30% moins de risques d’être testées positives dans notre étude, une fois que nous avons ajusté (les résultats) avec d’autres variables », a indiqué le professeur Elliott. Le taux de prévalence est d’environ 0,7% chez les hommes et d’environ 0,5% chez les femmes. Selon Steven Riley, professeur de dynamique des maladies infectieuses à l’Imperial College, ces variations en termes de transmissions sont probablement dues à des différences d’interactions sociales.

« Et en raison du moment où cela se produit, il se peut que le fait de regarder le football amène les hommes à avoir une activité sociale plus importante que d’habitude », a-t-il dit. « Si je devais spéculer sur l’impact de l’Euro, (…) je penserais à la probabilité accrue que les gens se mélangent à l’intérieur plus fréquemment qu’ils ne le feraient autrement », a dit le professeur Riley, soulignant que les risques de contaminations étaient plus forts à l’intérieur.


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