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Mondiaux de cyclisme : les favoris, le parcours, les horaires… Tout ce qu’il faut savoir avant la course en ligne élite hommes

Plutôt lève-tôt ou couche-tard ? Il faudra choisir pour suivre la course en ligne masculine de ces championnats du monde de cyclisme, dans la nuit de samedi 24 à dimanche 25 septembre. Le peloton partira à 2h15 heure française pour une arrivée prévue en début de matinée, aux alentours de 9h (en direct sur France 3 à partir de 5h et sur france.tv). Avant-goût.

Un parcours favorable aux puncheurs

A l’instar de la course féminine, le départ fictif sera donné dans les terres, à Helensburgh. Le peloton rejoindra ensuite les magnifiques paysages du littoral sud-est de l’Australie. Après une trentaine de kilomètres en bord de mer, les coureurs entreront dans Wollongong pour attaquer une première boucle de 34 kilomètres. Celle-ci les mènera en haut du mont Keira, l’ascension la plus longue de la journée avec une pente à 5 % de moyenne sur 8,7 kilomètres, qui devrait commencer à écrémer le peloton.

Mais le titre mondial devrait se jouer dans le second circuit, que les coureurs emprunteront à 12 reprises, avec pour juge de paix, le mont Pleasant. Une montée d’un peu plus d’un kilomètre à 7,7 % de moyenne (et des passages à 13%) au coeur des quartiers résidentiels de Wollongong. L’arrivée sera, elle, placée en bas des 6,9 kilomètres de descente, après quelques virages techniques en centre-ville et une courte bosse avant la flamme rouge. Distance totale : 266,9 kilomètres.

Les favoris : Wout van Aert et les autres

Si le double champion du monde en titre Julian Alaphilippe sera naturellement scruté, tous les regards seront braqués vers Wout van Aert, le grand favori. Après un échec aux Mondiaux chez lui, l’an dernier, le Belge compte bien laver l’affront, en témoigne l’organisation de sa fin de saison. Après un Tour de France XXL en juillet, le lauréat du maillot vert s’est avant tout reposé. Il débarque en Australie avec quatre courses courues en un mois, dont une victoire à la Bretagne Classic.

Le géant de la Jumbo-Visma a même fait l’impasse sur le chrono de ces championnats du monde, laissant le soin à Remco Evenepoel de représenter le plat pays sur l’épreuve (3e). Le récent vainqueur du Tour d’Espagne sera d’ailleurs l’autre arme de la Belgique, dimanche.

Les Belges Wout van Aert et Remco Evenepoel en conférence de presse avant la course élite hommes, le 22 septembre 2022. (DIRK WAEM / BELGA MAG)

Les Belges Wout van Aert et Remco Evenepoel en conférence de presse avant la course élite hommes, le 22 septembre 2022. (DIRK WAEM / BELGA MAG)

Parmi les autres favoris figure sans grande surprise Tadej Pogacar. Mais le Slovène sera privé de ses soutiens les plus importants. Pas remis de sa chute sur la Vuelta, Primoz Roglic manque à l’appel, tout comme les lieutenants Matej Mohoric et Luka Mezgec. Le Néerlandais et petit-fils de Raymond Poulidor Mathieu van der Poel, le local Michael Matthews ou encore l’Erythréen Biniam Girmay seront également à surveiller.

Quelles chances pour les Bleus ?

Côté Français, la grande inconnue se nomme Julian Alaphilippe. Le coureur de la Quick-Step Alpha Vinyl a connu une saison noire et est encore tombé, il y a trois semaines, lors de la Vuelta. « Je ne suis pas dans les meilleures conditions, a confirmé, mercredi, le double champion du monde. Je ne suis certainement pas à 100% ».

Résultat, le sélectionneur Thomas Voeckler a décidé de brouiller les pistes et pourrait être tenté de jouer une autre carte dans le final, dimanche. Benoît Cosnefoy, vainqueur du Grand Prix de Québec au nez et à la barbe de Van Aert, a été rappelé au dernier moment. Tandis que Florian Sénéchal, Christophe Laporte ou encore Pavel Sivakov pourraient se sentir pousser des ailes.


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