Burkina Faso : « Il s’agit d’une crise interne, la France n’est pas partie prenante », déclare Catherine Colonna
Après la démission, ce dimanche 2 octobre, du chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, la ministre des Affaires étrangères française demande la fin des violences notamment contre l’ambassade et des entreprises françaises.
Publié le 02/10/2022 22:27
Temps de lecture : 1 min.
« Il faut que les violences cessent », réagit ce dimanche 2 octobre Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères au micro de RFI et Radio France, alors que le chef de la junte au pouvoir, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a finalement accepté de démissionner après deux jours de tensions marquées par des manifestations anti-françaises.
La ministre rappelle que des « incidents graves et intolérables » ont visé l’ambassade française ainsi que certaines entreprises françaises. « Nous constatons qu’un certain nombre de fausses informations circulent. Elles ont pu entraîner des mouvements tendant à considérer que la France était mêlée à la crise politique interne que vit le Burkina Faso : il n’en est rien », explique Catherine Colonna, assurant que « la France n’est pas partie prenante à ces événements ».
Concernant la démission du lieutenant-colonel Damiba, la cheffe de la diplomatie française tient à démentir formellement le fait que la France aurait pu être en contact avec le chef de la junte : « À aucun moment Monsieur Damiba ne s’est trouvé à l’ambassade ou auprès de militaires français. Ce sont des informations diffusées sans doute de façon malveillante ».
Elle rappelle toutefois que des « contacts » ont lieu mais seulement pour « assurer la sécurité » des français sur place. Des consignes ont d’ailleurs été données par l’ambassade, invitant les ressortissants français à rester chez eux et à faire preuve de la « plus grande vigilance ».
Continuer à lire sur le site France Info