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Charente-Maritime : l’adolescent éjecté d’un manège à Saintes est décédé

Le jeune homme était en état de mort cérébrale. L’enquête ouverte par le parquet de Saintes a été requalifiée du chef d' »homicide involontaire ». 

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Radio France

Publié le 10/10/2022 23:46 Mis à jour le 12/10/2022 19:41

Temps de lecture : 1 min.

L’adolescent victime d’un accident de manège à la fête foraine de Saintes (Charente-Maritime), dimanche 9 octobre, est décédé des suites de ses blessures, indique le parquet ce mercredi 12 octobre. Le jeune homme de 16 ans – accompagné par 12 autres camarades – avait été violemment éjecté d’une attraction. Il était dans le coma depuis l’accident et il était hospitalisé au CHU de Poitiers (Vienne). 

L’enquête ouverte par le parquet a été requalifiée du chef « d’homicide involontaire ». Elle avait d’abord été ouverte pour « blessures involontaires par manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence ». Le manège de type chenille et intitulé « l’Himalaya Surf » a été placé sous scellés juste après l’accident. Première étape pour les enquêteurs : vérifier « la conformité à la réglementation applicable ainsi que le respect des contrôles périodiques dont ce type de machine doit faire l’objet. » Dans le cadre de sa mission, l’expert devra également préciser s’il y a eu « défaillance mécanique dans les organes de sécurité », précise le parquet de Saintes.

Ce mécanisme retient les passagers assis sur leur siège quand l’attraction est lancée à pleine vitesse. Si certains manèges sont équipés de barre automatique, celui-ci n’en a pas, précisent les forains interrogés. Ici, la barre doit être enclenchée mécaniquement par l’usager.

Les voisins du manège incriminé sont – de leur côté – formels : leur collègue « est à jour de tous ses contrôles techniques de sécurité ». Les forains évoquent une attraction éprouvée, « de conception solide », « bien entretenue » et « fiable ». Plébiscitée par les visiteurs, des amateurs de sensations fortes qui apprécient sa « poussée« .

Une cellule d’aide psychologique a été mise en place dans son lycée, l’école de l’air de la base aérienne 722 de Saintes. Une aide également proposée à la famille de la victime. Malgré l’accident, la fête foraine se poursuit jusqu’au 8 novembre.


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