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TotalEnergies : ce que contient l’accord salarial signé entre le groupe, la CFDT et la CFE-CGC

L’accord salarial n’a pas été signé vendredi par la CGT, qui a décidé de poursuivre la mobilisation dans les différentes raffineries du groupe.

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France Télévisions

Publié le 15/10/2022 17:59 Mis à jour le 15/10/2022 18:13

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Si la situation reste tendue dans les quelque 10 500 stations-service de France, en difficulté pour 27,3% d’entre elles samedi 15 octobre, la crise des carburants pourrait bientôt se dénouer, en partie, au sein du groupe TotalEnergies. A l’issue de négociations nocturnes conviées pour la première fois depuis le début de la grève le 27 septembre par TotalEnergies sous pression du gouvernement, un compromis a été scellé vendredi entre la direction, d’un côté, et la CFDT et la CFE-CGC, de l’autre. Ces deux syndicats sont forts de 56% de représentativité à eux deux. Franceinfo fait le point sur le contenu de cet accord salarial.

>> Pénurie de carburant : suivez la grève dans notre direct

Une enveloppe globale de hausse des salaires de 7%

L’accord signé vendredi prévoit une enveloppe globale de hausse des salaires de 7% sur 2023, rétroactive au 1er novembre 2022.

Mais ce chiffre ne sera pas appliqué à chacun. « Dans le cadre de cette enveloppe, tous les ouvriers et techniciens bénéficieront d’une augmentation générale de 5% avec un plancher de 2 000 euros pour les plus bas salaires, et tous les cadres d’une garantie d’augmentation de 3,5% et d’un plancher d’augmentation de 2 000 euros » par an, détaille TotalEnergies.

Des augmentations individuelles en « vases communicants »

Les ouvriers, employés, techniciens et agent de maîtrise (OETAM) obtiendront, en plus de l’augmentation générale de 5%, une augmentation individuelle qui sera de 2% en moyenne. Cette part sera distribuée selon un mécanisme de « vases communicants », explique la direction : si un salarié obtient seulement 1% d’augmentation individuelle, un autre en obtiendra 3%.

Une prime d’un mois de salaire

L’accord prévoit en outre une prime d’un mois de salaire, avec un plancher de 3 000 euros et un plafond de 6 000 euros.


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