A la UneEconomie

Mondial de l’Auto: les constructeurs chinois présents pour faire du «réseau»

Publié le : 18/10/2022 – 07:05

À Paris, le «Mondial de l’Auto», le rendez-vous international des quatre-roues, a fait son grand retour en présentiel ce lundi 17 octobre. Rendez-vous plus que jamais électrique cette année pour un secteur contraint d’abandonner à terme le moteur thermique afin de répondre aux enjeux climatiques. Et dans ce domaine, l’ambition des constructeurs chinois en Europe ne se dément plus. Deux grands groupes GWM et BYD ont fait leur entrée au salon.

Publicité

Sur un écran géant, deux SUV et une berline électrique de la marque BYD défilent sur une musique dramatique. Objectif, attiser le désir des visiteurs alors que s’ouvre le salon, boudé cette année encore par les géants Toyota et Volkswagen. De quoi laisser de la place à BYD, un groupe pas si jeune puisqu’il produit des batteries depuis 1995.

« On a commencé comme fabricant de batteries et aujourd’hui, nous sommes un leader dans les voitures électriques. Bien sûr, nous voulons partager nos produits, nos technologies, nos innovations avec l’Europe. Là où est née l’Automobile ! », explique Michael Shu, directeur Europe de BYD, présent principalement dans le nord de l’Europe pour le moment, au micro d’Aabla Jounaidi, de la rédaction Economie.

Les batteries sont le nerf de la guerre et l’atout principal de ces groupes chinois, mais cela ne suffit pas à se faire un nom, défricher le terrain et se faire un réseau de partenaires. C’est le travail de Fei Yao, vice-président de Great Wall Motor, une institution en Chine mais quasi inconnu en Europe. 

« Avec nos partenaires, on se dit en effet que ce n’est pas en faisant de la publicité qu’on va convaincre le consommateur européen. Ce qu’on veut, c’est l’amener à la voiture pour qu’il l’essaye, et qu’il vive cette expérience physique et mentale. »

Les marques Ora et Wey seront donc lancées dès la fin de cette année en Allemagne, le premier marché automobile d’Europe.

 À lire aussi : Voiture électrique: le patron de Stellantis «prêt pour la bagarre» face à la concurrence chinoise


Continuer à lire sur le site France Info