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DIRECT. Pénurie de carburant : les salariés en grève des raffineries et dépôts de TotalEnergies appelés à voter la poursuite du mouvement

Ce qu’il faut savoir

Les grévistes des sites pétroliers de TotalEnergies vont décider de la poursuite ainsi que de l’élargissement de leur mouvementAprès trois semaines de grève, une augmentation salariale jugée trop faible par la CGT et une mobilisation nationale pour les salaires en demi-teinte, mardi 18 octobre, les grévistes des sites pétroliers du groupe votent, mercredi, pour ou contre la « reconduction du mouvement », proposée par le syndicat. « Au-delà des raffineurs et des 14 000 salariés de TotalEnergies, nous portons aussi la voix de ceux qui souffrent du fait que les salaires ne suivent pas l’inflation et qui voient l’hiver arriver avec des promesses de hausse sur les prix de l’énergie ou de l’alimentation », a fait valoir Eric Sellini, coordinateur national de la CGT des raffineries. Suivez notre direct. 

Déjà des reconductions votées. A Gonfreville, en Normandie, la reconduction a été votée massivement, mardi selon Emmanuel Letetu, élu CSE de la CGT, et Pierre Yves Hauguel, délégué CGT. Outre la Normandie, le mouvement de grève à l’appel de la CGT dans les raffineries et dépôts concernait encore mercredi matin les sites TotalEnergies de Donges, La Mède, Feyzin (le dépôt, la raffinerie étant à l’arrêt pour raison technique) et Flandres (dépôt), a précisé Eric Sellini. Selon Olivier Mateu, secrétaire départemental CGT des Bouches-du-Rhône, « rien n’est décidé » pour la suite.

Une réunion mercredi matin. De nombreux élus de la CGT doivent participer mercredi matin en vidéoconférence à une réunion nationale où chaque section doit se prononcer et une décision être prise concernant un appel à une grève générale, a précisé Olivier Mateu.

Une « amélioration sensible ».  La Première ministre, Elisabeth Borne, a fait état, mardi, d’une « amélioration sensible » dans les stations-service, dont moins d’un quart sont désormais privées de carburant, au lieu d’un tiers, en raison d’un mouvement de grève dans des dépôts et des raffineries. « Au plan national, moins de 25% des stations-service étaient en rupture (de carburant) à midi, contre 30% le week-end dernier », a-t-elle fait valoir au lendemain d’une réunion à l’Elysée.


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