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Foot : Neymar et sa famille jugent « fallacieuses » les accusations de Lula au sujet de la dette du joueur

Dans une interview, mardi, le candidat à l’élection présidentielle brésilienne, Lula, avait expliqué le soutien de Neymar à Jair Bolsonaro par un accord entre les deux hommes pour réduire la dette fiscale du joueur. 

Article rédigé par

France Télévisions

Publié le 22/10/2022 14:44 Mis à jour le 22/10/2022 14:45

Temps de lecture : 1 min.

Habitué à subir ceux des défenseurs de Ligue 1, Neymar n’a pas apprécié le dernier tacle venu tout droit du Brésil. Mardi 18 octobre, dans une interview accordée à la chaîne YouTube Flow Podcast, le candidat à l’élection présidentielle brésilienne, Lula, a déclaré que Neymar soutenait Jair Bolsonaro de façon intéressée. « Je pense qu’il a peur que si je remporte l’élection, je saurais ce que Bolsonaro lui a pardonné [au sujet] de sa dette [en matière] d’impôt sur le revenu », a-t-il affirmé.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux et partagé par le footballeur, samedi 22 octobre, la famille du joueur juge cette accusation « fallacieuse » et « faite à la légère »

Passe d’armes entre Lula et le clan Neymar. « Il est évident que Bolsonaro a passé un accord avec le père de Neymar. Maintenant, il a des problèmes fiscaux en Espagne », a déclaré, mardi, l’ancien président brésilien, faisant référence au procès contre l’attaquant du PSG qui concerne son transfert de Santos à Barcelone en 2013. Les proches du footballeur lui ont répondu, samedi, en réfutant les accusations « de conduite illégale supposément pratiquée avec l’accord du président Jair Messias Bolsonaro ». Ils le mettent également au défi de « prouver le contraire », tout en partageant une partie du procès au Conseil administratif des recours fiscaux (Carf), un tribunal qui juge à Rio les réclamations fiscales, et selon lequel « l’affaire a été classée » en mars 2017.

A un peu plus d’une semaine du second tour de l’élection présidentielle (30 octobre), la famille de Neymar a ajouté : « Dans un moment important que traverse le pays, on n’attend pas d’un candidat à la présidence de la République des discours comme celui-ci, qui dépassent les limites raisonnables de la liberté d’expression« . 


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