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DIRECT. Emmanuel Macron veut expulser « 100% » des étrangers en situation irrégulière « les plus dangereux »

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21h50 : Enfin, l’Insee indique dans une note publiée en 2021 avoir enregistré une hausse du recours à l’aide alimentaire de 11%, un signe d’une aggravation de la précarité.

21h50 : L’Insee avertit cependant que la mesure de la pauvreté a été compliquée durant la crise sanitaire. L’institut prévient que son étude sur le taux de pauvreté possède des limites, car près de 1,4 million de personnes (comme les étudiants, les sans domicile fixe ou les pensionnaires de maison de retraite) n’ont pas pu être pris en compte dans son périmètre d’analyse.

21h50 : Il y a quelques instants, Emmanuel Macron a affirmé que le « taux de pauvreté ne s’est pas aggravé » durant la pandémie de Covid-19. Une étude publiée par l’Insee a effectivement constaté une « quasi-stabilité du taux de pauvreté » par rapport à 2019, malgré la crise sanitaire.

21h49 : Merci à tous d’avoir été nombreux à suivre avec nous l’interview d’Emmanuel Macron dans le cadre de l’émission « L’Evénement » sur France 2. Vous pouvez continuer à suivre sur cette chaîne le décryptage de cet entretien avec nos experts. De son côté, franceinfo TV (canal 27) propose un débrief avec des Français, qui racontent ce qu’ils ont pensé de l’interview du président.

21h44 : Emmanuel Macron a évoqué un besoin de financement futur de 10 à 12 milliards pour justifier la nécessité d’une réforme des retraites. Selon le dernier rapport (en PDF) du Conseil d’orientation des retraites (COR), le système va connaître un excédent de 3,2 milliards d’euros en 2022, mais le solde global des régimes de retraites français va « se dégrader sensiblement » dès 2023. Le « trou » anticipé par le COR pourrait atteindre entre 7,5 et 10 milliards d’euros en 2027, puis entre 12,5 milliards et 20 milliards en 2032. Toutes les explications dans cet article.

21h43 : Et pour finir, une dernière question : quel est le cap du président ? « Une France plus forte, plus juste et plus apaisée. »

21h42 : Caroline Roux a mentionné « l’ensauvagement » de la société, expression employée par Gérald Darmanin en 2020 et qui avait fait polémique à l’époque. Nous avions décrypté cet élément de langage emprunté à l’extrême droite.

21h40 : « Nous avons une société de plus en plus violente », avec « deux combats à mener » : contre « la drogue et les trafiquants », et contre « les violences intra-familiales ».

21h38 : « Je ne ferai jamais un lien existentiel entre l’immigration et l’insécurité. (…) Mais quand on regarde la délinquance, par exemple à Paris, oui l’immigration illégale est très présente dans les faits de délinquance. »

21h38 : Voici ce qu’avait dit Gérald Darmanin dans Le JDD en août dernier à propos du lien entre immigration et délinquance : « Non, le petit-fils d’immigrés que je suis ne fait pas le lien entre immigration et délinquance. Mais il serait idiot de ne pas dire qu’il y a une part importante de la délinquance qui vient de personnes immigrées. 48 % des gens interpellés pour des actes de délinquance à Paris, 55 % à Marseille et 39 % à Lyon sont des étrangers. »

21h38 : « On va durcir les choses avec les pays d’origine pour aller vers un taux [de raccompagnement à la frontière] de 100% pour ceux qui sont le plus dangereux. » Pour cela, il faut « lier » cette discussion avec le montant de « l’aide au développement » versée aux pays d’origine, déclare le chef de l’Etat.

21h37 : Au total, en retenant une centaine d’amendements, le gouvernement a alourdi la note du budget 2023 de 700 millions d’euros. Mais il a refusé d’autres amendements qui proposaient pourtant de nouvelles recettes, comme celui pour une taxe sur l’exil fiscal des chefs d’entreprises ou celui pour une taxe sur les super-dividendes.

21h34 : Emmanuel Macron a estimé il y a quelques minutes que le 49.3 utilisé par le gouvernement avait permis à la France d’économiser « plusieurs milliards de dépenses à perte peu utiles ». Le chef de l’Etat fait référence aux nombreux amendements votés par les oppositions, dont le coût a été estimé à environ 8 milliards par Bercy, explique Le Point.

21h33 : « Nous devons réformer en profondeur nos lois pour pouvoir mieux accueillir ceux qu’on veut accueillir et pouvoir plus vite raccompagner dans leur pays » les autres.

21h33 : Combien d’OQTF [Obligation de quitter le territoire français] ont-elles été prononcées durant le premier semestre 2021 et combien ont-elles été exécutées ? Réponse ci-dessous avec notre graphique :

21h32 : On évoque à présent les fameuses OQTF [Obligation de quitter le territoire français]. Les taux d’exécution de ces mesures d’éloignement ne cessent de diminuer ces dernières années (13,5% en 2017, 12% en 2019, puis, avec la crise du Covid-19, seulement 6,9% en 2020 et 5,6% au premier semestre 2021), selon les chiffres du ministère de l’Intérieur cités dans un rapport du Sénat. Au début de son quinquennat, Emmanuel Macron avait évoqué l’objectif d’un taux d’exécution de 100% des reconduites à la frontière, censées être appliquées à la fin du délai de 30 jours pour les OQTF qui ne font pas l’objet d’un recours.

21h41 : Le probléme, estime Jacques Percebois, est qu’on ne peut pas déterminer avec exactitude la hausse du prix de l’énergie évitée en 2023. Et pour cause : c’est sur une moyenne lissée calculée à partir des données de fin décembre qu’on pourra précisément calculer l’augmentation du prix de l’electricité à couvrir.

21h32 : Au mois de septembre, le président de la République annonçait même qu’une augmentation de 120% serait évitée grâce au plafonnement des tarifs instauré par le gouvernement. Cette estimation paraît surestimée. Interrogé par franceinfo, Jacques Percebois, économiste de l’énergie, estimait fin septembre que, sans bouclier, cette augmentation ne serait que d’environ 63%.

21h32 : Le président se félicite de l’effet du bouclier tarifaire qui permettra, au début de l’année prochaine, de fortement limiter les hausses des factures d’énergie. « Là où il aurait dû y avoir 100% de hausse, l’électricité, le gaz, ce sera 15% », déclare le chef de l’Etat, reprenant les annonces faites par Elisabeth Borne mi-septembre.

21h31 : « On a 25% de nos médecins généralistes qui ont plus de 60 ans. Tous les médecins qui arrivent à la retraite, on va leur permettre de prendre leur retraite. Mais au premier jour de leur retraite, ils pourront continuer à exercer leur activité en touchant l’intégralité de leurs revenus sans cotisations retraites. »

21h31 : Combien de temps faut-il en moyenne pour prendre un rendez-vous avec un ophtalmologue ? Réponse dans ce graphique qui montre de fortes disparités.

21h29 : Le nombre de médecins généralistes, dont parle en ce moment Emmanuel Macron, est clairement en baisse : -11% depuis 2012, ce qui pose la question de l’attractivité du métier auprès des futurs médecins.

21h28 : Emmanuel Macron est à présent interrogé sur le cri d’alarme des pédiatres. Quatre mille soignants en pédiatrie lui ont adressé une lettre ouverte pour dénoncer la saturation des services pédiatriques hospitaliers, selon un texte rendu public vendredi 21 octobre et diffusé par Le Parisien. Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé deux jours plus tard le déblocage de 150 millions d’euros pour les « services en tension de l’hôpital », notamment les services d’urgences pédiatriques.

21h28 : « Je crois dans le progrès, dans la science. Je ne suis pas pour qu’on aille à rebours de nos engagements climatiques. Mais je suis pour la recherche. »

21h25 : On passe au gaz de schiste et à la petite phrase de Nicolas Sarkozy dans le JDD. « J’ajoute que je souhaite que l’on revienne sur l’interdiction faite à la recherche sur le gaz de schiste. Le progrès est une chance pour la France. Le refuser n’est rien d’autre que de l’obscurantisme », a dit l’ancien président.

21h25 : « Il faut réduire les émissions » des véhicules polluants pour protéger la « santé » des Français. Pour cela, « il faut apporter des solutions pour se déplacer dans les villes », comme des « prêts de véhicules » moins polluants ou des « vélos », détaille Emmanuel Macron. Le gouvernement a annoncé cette semaine son plan pour contrôler les véhicules polluants qui vont être de plus en plus soumis à des restrictions de ciruclation.

21h24 : Bonsoir @Pommecannelle46, vous avez effectivement en partie raison. Et je vous invite à lire cet article qui répond à la question suivante : les véhicules électriques sont-ils vraiment moins polluants que les thermiques ?

21h21 : Mais l électrique, ça pollue aussi! Quid du recyclage des batteries en fin de vie? Quid des composants polluants utilisés pour les produire? Quid des conditions de travail des gens qui extraient ces métaux ?

21h20 : Interrogé sur le prix élevé des voitures électriques, que peu de Français peuvent s’offrir, Emmanuel Macron souligne qu’il existe des « aides » à l’achat. « Il ne faut pas stigmatiser les Français qui continuent d’acheter des voitures thermiques, il faut les accompagner. »

21h20 : « A la fin de ce quinquennat, on produira deux millions de batteries électriques en France » chaque année.

21h23 : « On doit réconcilier le climat, l’industrie [automobile] et la souveraineté énergétique. On doit réserver les aides aux producteurs européens. »

21h23 : Une filière automobile 100% française ? « Pour l’instant, la France n’est pas prête », a assuré, il y a quelques jours sur franceinfo, Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’observatoire Cetelem de l’automobile.

21h16 : Voici la part de la voiture électrique en France :

21h16 : Emmanuel Macron a récemment fait des annonces sur la voiture électrique. Il veut notamment le passage du bonus écologique de 6 000 à 7 000 euros pour les ménages les plus modestes achetant un tel véhicule. Le chef de l’Etat dit viser un million de véhicules électriques produits en France d’ici 2027, 2 millions d’ici 2030, avec le passage au tout électrique en 2035.

21h16 : « C’est vrai qu’on a eu du retard [sur la voiture électrique]. Les Chinois ont été beaucoup plus vite que nous, on a eu tort. Est-ce que c’est une fatalité ? Non. »

21h22 : Emmanuel Macron a affirmé au début de cette interview qu’un « peu plus de la moitié du choc » de l’inflation avait été pris en charge par l’Etat grâce notamment au bouclier tarifaire mis en place il y a un peu plus d’un an et à l’aide sur les carburants instaurée en avril. Selon une analyse de l’Insee, la bouclier tarifaire a effectivement réduit de moitié cette inflation. Sans ces mesures, l’inflation aurait été 3,1 points plus élevée. L’institut national de la statistique affirme que les Français les plus modestes sont ceux qui subissent le plus fortement l’augmentation des prix de l’énergie.

21h22 : « Pourquoi voudriez-vous que je me lie les mains et que je vous dise ce que je ferais ? La dissolution est l’un de ces outils [en cas d’adoption d’une motion de censure qui pousserait le gouvernement à démissionner]. Je connais notre Constitution. »

21h20 : Voici les propos du chef de l’Etat à ce sujet :

21h20 : Emmanuel Macron est très en colère contre la motion de censure qui, à 50 voix près, aurait pu être adoptée sur le projet de loi de finances. « Ce qui me met en colère, c’est le cynisme et le désordre. Ils ont trouvé quoi ? Que socialistes, écologistes et LFI se mettent main dans la main avec le RN ? Ca ne mènera à rien ! (…) Il n’y a pas de majorité alternative ! », dit-il.

21h19 : « Le gouvernement présentera son texte [sur la réforme des retraites] en début d’année. Je souhaite que des accords soient trouvés avec des formations politiques pour avoir une majorité sur ce texte. »

21h08 : « Il faut permettre des transitions dans les carrières. Pour ceux qui font des tâches difficiles, on doit leur permettre d’évoluer. »

21h08 : Emmanuel Macron a raison : le taux d’emploi des seniors s’est amélioré en même temps que l’âge légal de départ à la retraite a été repoussé. Mais cela ne peut pas fonctionner à 100%. « On estime que pour dix personnes de 60 ans qui ne sont pas à la retraite du fait de la réforme de 2010, cinq sont en emploi, deux au chômage et trois sont inactives », concluait un rapport du Sénat (fichier PDF) en 2019.

21h07 : « Nous avons augmenté le taux d’emploi des séniors ces dernières années. On a amélioré le taux d’emploi des séniors à chaque fois que l’on a fait une réforme des retraites. »

21h05 : Quel est le taux d’emploi des 55-64 ans en Europe ? Réponse ci-dessous avec notre carte :

21h17 : « On a commencé la concertation avec les partenaires sociaux. Si certains disent ‘On est prêts à aller jusqu’à 64 ans et, en contrepartie, on travaille plus de trimestres’, je suis ouvert. »

21h14 : Comme le souligne Emmanuel Macron, outre allonger la durée de travail, il est aussi possible de rééquilibrer le système des retraites en augmentant les cotisations sociales. Cela représenterait, selon le chef de l’Etat, environ « 400 euros » supplémentaires par salarié et par an. Bonne ou mauvaise idée ? Je vous en parlais justement il y a quelques semaines dans cet article.

21h02 : Pour replacer le débat sur la réforme des retraites dans le cadre européen, voici un comparatif des âges légaux de départ entre France, Espagne et Italie.

21h13 : « A partir de l’été 2023, on devra décaler l’âge légal de départ de quatre mois par an. On passera à horizon 2031 à 65 ans. »

21h06 : « Je veux bien qu’on ressorte les déclarations de mars 2017 mais ce n’était pas le même monde. (…) Je pouvais défendre une réforme [des retraites] systémique. » Emmanuel Macron avait en effet promis, lors de sa première campagne présidentielle, de ne pas reculer l’âge de départ légal à la retraite.

21h13 : « Si on veut réussir, on a pas d’autre choix que de travailler davantage. (…) Nos jeunes travaillent moins que d’autres. C’est la réforme de l’apprentissage – on doit aller au bout –, c’est la réforme du lycée professionnelle. C’est la réforme de l’assurance-chômage, puis la réforme des retraites. »


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