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DIRECT. Guerre en Ukraine : l’AIEA va mener « une vérification indépendante » sur les accusations de « bombe sale »

Ce qu’il faut savoir

Une « bombe sale » est-elle en cours de développement côté ukrainien ? L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé, jeudi 27 octobre, qu’elle allait visiter « cette semaine » deux sites ukrainiens à la demande de Kiev. Le président russe Vladimir Poutine accuse l’Ukraine d’effacer les preuves de préparation d’une arme qualifiée de « bombe sale ». « Les inspecteurs vont procéder à une vérification indépendante (…) pour détecter tout détournement de matière nucléaire », a expliqué l’instance onusienne. Suivez la situation dans notre direct.

 Les Etats-Unis dénoncent à l’ONU une « pure invention » de la Russie. Les accusations de la Russie sur l’implication de Washington dans le développement présumé d’armes biologiques en Ukraine sont fausses, a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU devant le Conseil de sécurité. « Nous savons tous que ces affirmations sont une pure invention, mise en avant sans l’ombre d’une preuve », a déclaré Linda Thomas-Greenfield.

L’accord sur les céréales ukrainiennes en danger. La Russie s’expose à « une grande colère » de la part de nombreux pays si elle se retire de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes qui arrive à échéance à la mi-novembre, a prévenu le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken. L’accord dit de la mer Noire, signé le 22 juillet sous l’égide de l’ONU, a mis en place pour 120 jours des procédures pour permettre l’exportation des céréales ukrainiennes bloquées par la guerre.

 Pour Vladimir Poutine, le monde entre dans sa décennie « la plus dangereuse ». « Nous sommes à un moment historique. Nous sommes sans doute face à la décennie la plus dangereuse, la plus importante, la plus imprévisible » depuis 1945, a déclaré le président russe, devant le forum de discussion de Valdaï à Moscou. « L’Occident n’est pas en mesure de diriger le monde, mais il essaye désespérément, et la plupart des peuples du monde ne peuvent l’accepter », a-t-il affirmé.


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