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Prix littéraires : Emmanuelle Bayamack-Tam remporte le Médicis pour son roman « La Treizième heure »

Le prix Medicis 2022 est attribué à Emmanuelle Bayamack-Tam pour son roman « La Treizième Heure » (éditions POL) et le prix du roman étranger revient au romancier ukrainien Andreï Kourkov pour son roman « Les abeilles grises » (éditions Liana Levi)

Article rédigé par

France Télévisions Rédaction Culture

Publié le 08/11/2022 14:05 Mis à jour le 08/11/2022 14:12

Temps de lecture : 1 min.

Emmanuelle Bayamack-Tam a remporté mardi 8 novembre le prix Médicis du roman français avec La Treizième Heure (éditions POL). La lauréate, professeure de français de 56 ans, écrit du point de vue d’une adolescente, Farah, et de sa famille, investie dans une église fondée par le père, qui se retrouve autour de lectures de poésie.

« Je suis ravie. J’ai l’impression de m’inscrire dans une lignée », a déclaré la lauréate à la presse, citant d’anciens lauréats comme Georges Perec, Mathieu Lindon ou Marie Darrieussecq. « C’est un roman certes, mais aussi un hommage à la poésie (…) Je ne peux que redire ma fierté d’avoir ce très beau prix », a affirmé la romancière.

Le prix Médicis du roman étranger est allé à Andreï Kourkov pour Les Abeilles grises (éditions Liana Levi), roman sur l’absurdité du conflit déclenché par des séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine en 2014.

Le prix Médicis de l’essai a été remis à Georges Didi-Huberman pour Le Témoin jusqu’au bout (éditions de Minuit). « Ce petit livre qui a été élu – je vous en remercie tellement – c’est un petit volume sur un cas qui le méritait », a expliqué le philosophe. Il consacre cet ouvrage à Victor Klemperer, « un grand philologue qui a choisi de rester à Dresde » sous le nazisme pour étudier les mutations de la langue allemande dans un régime totalitaire.

Un dernier grand prix littéraire d’automne reste à remettre, l’Interallié mercredi 9 novembre.


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