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Violences conjugales : le député LFI Adrien Quatennens convoqué le 13 décembre par la justice pour une procédure de « plaider-coupable »

Le député du Nord est soupçonné depuis l’été 2022 de faits de violences et de harcèlement sur son épouse. Il est en retrait de ses fonctions au sein de La France insoumise depuis près de deux mois.

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Radio France

Publié le 21/11/2022 17:43 Mis à jour le 21/11/2022 18:15

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Adrien Quatennens est convoqué le 13 décembre prochain devant un magistrat du parquet de Lille pour comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a appris lundi 21 novembre a appris franceinfo auprès de Jade Dousselin, avocate du député, confirmant une information de BFMTV. Le député La France insoumise avait reconnu avoir giflé son épouse.

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Toujours d’après son avocate, les faits retenus à son encontre sont la gifle « ayant eu lieu il y a plus d’un an dans un contexte déjà évoqué d’agressivité mutuelle » et les sms qu’il a envoyés après leur séparation « et dont l’absence de caractère malveillant avait déjà été reconnu », affirme Jade Dousselin. En revanche, le motif de harcèlement n’a quant à lui pas été retenu.

« Monsieur le député a accepté cette procédure dans la continuité de sa volonté de vérité et d’exemplarité, dans la mesure où il a reconnu les faits pour lesquels il sera sanctionné. »

Me Jade Dousselin, avocate d’Adrien Quatennens

à franceinfo

Le député du Nord est visé par une enquête pour violences conjugales et en retrait de ses fonctions au sein de La France insoumise depuis près de deux mois. Il avait reconnu en septembre avoir giflé son épouse. Officiellement en arrêt maladie, il ne siégeait plus au Parlement depuis.

Récemment, les Insoumis ont évoqué une « réflexion » sur un possible retour au Palais Bourbon du député puisque son arrêt maladie a pris fin. « Nous assumons de discuter pour accompagner le retour d’Adrien Quatennens » à l’Assemblée nationale, affirmait mardi 15 novembre la cheffe de file du groupe parlementaire LFI lors d’une conférence de presse. Mathilde Panot avait alors déclaré : « Tout le monde est d’accord pour dire qu’il ne doit pas être exclu du groupe ni pour qu’on demande sa démission. Il est donc logique que nous discutions et que nous réfléchissions sur les modalités et l’accompagnement de son retour. » Sans pour autant de donner de date précise.


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