A la UneAfrique

Un collectif de partis politiques maliens s’inquiète de la gestion du pays

Publié le : 27/11/2022 – 05:09

Au Mali, le Cadre des partis et regroupements politiques pour la réussite de la Transition change de nom et devient le Cadre des partis et regroupement politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel. Sous sa nouvelle appellation, l’alliance qui revendique 51 partis et 18 associations politiques a tenu samedi à Bamako sa première conférence de presse. Critiquant le gouvernement de la Transition, le cadre a demandé un changement de politique.

Publicité

Avec notre correspondant régional, Serge Daniel

Le groupe change d’appellation, mais le tout nouveau Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel, fait le même constat lors de sa première conférence de presse, samedi 26 novembre à Bamako. Pour eux, la gestion actuelle du Mali est source d’inquiétude.

« Il ressort de cette conférence de presse notre inquiétude par rapport à l’insécurité grandissante, la cherté de la vie puisque aujourd’hui les Maliens vivent dans des conditions extrêmement difficiles, expliqueAmadou Koïta, ancien ministre et porte-parole de la nouvelle alliance. Nos inquiétudes se font par rapport à l’isolement de notre pays. Le cadre souhaite aussi un dénouement heureux de l’affaire des 46 soldats ivoiriens. »

Crainte de non-respect de l’accord avec la Cédéao

Autre inquiétude des 51 partis et 18 associations politiques, le risque du non-respect, par les colonels au pouvoir à Bamako, de la durée de la transition validée par la Cédéao.

Au cours de la même conférence de presse, les responsables de la nouvelle alliance politique ont demandé à l’État de se serrer la ceinture comme d’autres. Ils ont notamment critiqué l’augmentation des dépenses de 5 milliards de francs CFA en cette période de crise du budget de la présidence malienne.

Afin de faire face à la situation, le regroupement de ces forces vives de la nation ambitionne de créer une plateforme pour défendre la démocratie au Mali.


Continuer à lire sur le site France Info