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AVANT/APRES. Coupe du monde au Qatar : Lusail, la ville sortie du désert pour accueillir le plus grand stade de la compétition

Située à une vingtaine de kilomètres de Doha, la ville, construite de toutes pièces sur un désert pour accueillir le plus grand stade de la Coupe du monde au Qatar, donne à voir son lot de gratte-ciels excentriques et de gigantesques centres commerciaux.

Article rédigé par

Radio France

Publié le 28/11/2022 17:28

Temps de lecture : 1 min.

Le Qatar n’a pas construit que des stades pour cette Coupe du monde de football, l’émirat a aussi créé une nouvelle ville : Lusail, où se trouve le plus grand stade de la compétition avec ses 80 000 places. Ce sera celui du match du lundi 28 novembre entre le Portugal et l’Uruguay et celui de la finale.

Lusail, à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale Doha, doit accueillir 200 000 habitants là où il n’y avait il y a quelques années qu’un désert et à l’image du pays, la ville fait dans la démesure. En témoigne le symbole de la ville, les Katara Twins Towers, un immense hôtel de luxe les pieds dans l’eau en forme de fer à cheval où logent les dirigeants de la Fifa. 

Lusail, c’est aussi une explosion de gratte-ciels, plus excentriques les uns que les autres, et dont beaucoup sont encore en construction. Car il y a quelques années encore, il n’y avait rien sur ce site. « C’était le désert, avant. Le désert et la mer ! Tout ce qu’il y a ici est nouveau. » Walid Ali a décidé d’emménager dans cette ville, qui accueillera 200 000 habitants à terme. Il faudra en compter le double si l’on inclut les travailleurs sur le site, comme Salim Hamad. « Ce sont quelques notables et des hommes d’affaires qui vivent ici, indique ce dernier. C’est vrai que c’est très cher… »

Avec ses 19 quartiers d’affaires, sa marina, ses gigantesques centres commerciaux aux noms très parisiens, comme « Place Vendôme », ses rues numérotées comme à New York, Lusail se revendique comme une capitale bis du Qatar. « C’est vraiment très beau, vante Walid Ali. C’est beaucoup mieux qu’à Doha, plus calme, et très propre. Je ne sais pas où cette ville va s’arrêter. Peut-être que ça ne s’arrêtera jamais ? » Le projet démarré en 2006 a coûté 43 milliards d’euros, c’est-à-dire un cinquième du budget total de cette Coupe du monde.


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