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Un homme de 87 ans meurt après avoir été roué de coups dans son immeuble à Bezons

La police indique que deux frères, qui étaient sur les lieux, « ont été placés en garde à vue » et que l’enquête « est menée par le parquet du Val-d’Oise ».

Un homme est mort ce samedi à l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise), cinq jours après avoir été retrouvé grièvement blessé, lundi 5 décembre, au soir dans la cave de son immeuble à Bezons (Val-d’Oise), après avoir été roué de coups, a appris franceinfo auprès de la maire de la commune, Nessrine Menhaouara, confirmant les informations de BFM et RTL.

Selon les premiers éléments de l’enquête de la police nationale, la victime de 87 ans était descendue lundi soir dans les parties communes de son immeuble, « pour aller chercher une bouteille de vin dans sa cave, c’est sa femme qui l’a retrouvé fortement blessé », ajoute la maire de Bezons, Nessrine Menhaouara. Dans le rapport rédigé par la police, la femme de la victime, « inquiète de pas avoir de ses nouvelles de son mari, a donné l’alerte. Il été retrouvé blessé avec pronostic vital engagé, puis hospitalisé à Argenteuil ».

La police indique que deux frères, qui étaient sur les lieux, « ont été placés en garde à vue » et que l’enquête « est menée par le parquet du Val-d’Oise ». « Une personne serait a priori orientée vers la psychiatrie et une autre sera déférée devant un juge », indique la maire de Bezons, qui est « en colère » d’avoir été prévenue « tardivement » de cette agression, et d’être sans nouvelle du parquet de Pontoise « Aujourd’hui, je suis dans l’attente d’éléments de l’enquête pour comprendre ce qui s’est passé. »

« Aujourd’hui, c’est vraiment l’incompréhension et beaucoup de colère chez beaucoup de Bezonnais. On attend que la justice punisse sévèrement ces individus parce que ce que ce n’est pas acceptable qu’on ne puisse pas se sentir en sécurité, y compris chez soi. »

Nessrine Menhaouara, maire de Bezons

à franceinfo

De l’incompréhension chez Nessrine Menhaouara, parce que cette résidence et ce quartier où habitait la victime, étaient qualifiés par deux mots : « Tranquille et calme. » L’édile affirme que, même si Bezons est une « une ville comme toutes les villes en banlieue parisienne, avec des problématiques de trafics de drogue qu’on n’arrive pas à résoudre », c’est la première fois depuis qu’elle y habite, depuis 2007, qu’elle a connaissance d’un « tel acte aussi odieux sur une personne âgée ».


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