A la Une

« La justice reconnaît ses erreurs seulement si on lui tord le bras »

Réservé aux abonnés

Depuis 1958, seuls douze condamnés ont bénéficié d’une révision de leur condamnation, comme Farid El Haïry. Me Jean-Marc Florand a défendu l’un d’eux, Patrick Dils.

Par

Patrick Dils, accompagne de son avocat Me Jean-Marc Florand.
Patrick Dils, accompagné de son avocat Me Jean-Marc Florand. © PHILIPPE MERLE / AFP

Temps de lecture : 6 min

La cour de révision a reconnu, ce jeudi 15 décembre, l’innocence de Farid El Haïry, jugé coupable du viol d’une lycéenne alors qu’il avait 17 ans, et condamné pour ces faits à la peine étrange, vu la gravité des faits allégués, de cinq ans d’emprisonnement – dont quatre ans et deux mois avec sursis – en 2003, devant la cour d’assises des mineurs du Nord. En 2017, son accusatrice s’était rétractée ; son premier courrier au procureur était resté lettre morte et il aura fallu un deuxième témoignage écrit et cinq ans de procédure pour que M. El Haïry soit définitivement blanchi et réhabilité dans son honneur. Aucun nouveau procès n’a été ordonné dans cette affaire. « L’affaire est terminée et cette décision vous lave de toute accusation », lui a dit le président de la cour de révision, Nico…

Je m’abonne

Offres exclusives: -50% la première année


Continuer à lire sur le site d’origine