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Mélenchon se présente comme le « paratonnerre » de La France insoumise

Dans un meeting tenu vendredi soir, Jean-Luc Mélenchon a tenté de faire table rase des multiples polémiques autour de son parti, rapporte « Le Figaro ».

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En meeting, Jean-Luc Melenchon a evoque les << affaires >> qui secouent La France insoumise.
En meeting, Jean-Luc Mélenchon a évoqué les « affaires » qui secouent La France insoumise. © SAMUEL BOIVIN / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Temps de lecture : 1 min

Les critiques pleuvent sur La France insoumise depuis plusieurs jours. Clémentine Autain, Alexis Corbière, François Ruffin et d’autres cadres du parti ont levé la voix pour déplorer la nouvelle direction ou encore la gestion de l’affaire Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales. Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Saint-Étienne vendredi soir, souhaite désormais aller de l’avant et tourner la page sur les polémiques qui secouent LFI, rapporte Le Figaro.

L’ancien député des Bouches-du-Rhône a tenté d’éviter ces « affaires » en évoquant l’inflation ou encore la « bataille » qu’il compte mener contre la réforme des retraites, en vain. « J’ai dit que je me mettais en retrait et pas en retraite, j’essayais d’imaginer en quoi pouvait bien consister le rôle et je ne trouvais pas… J’ai trouvé, je suis le paratonnerre de toutes les haines de nos adversaires, et parfois de toutes les ambitions de nos amis », a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

À LIRE AUSSIRetour d’Adrien Quatennens à l’Assemblée : une question juridique épineuseSans directement citer le nom d’Adrien Quatennens, il a fait le rapprochement avec le député du Nord en évoquant le cas d’un jeune de 21 ans qui voulait s’en prendre à lui au lance-flammes en 2017. Il rappelle lui avoir « pardonné » et ajoute : « Nous savons que qui tombe une fois doit avoir la possibilité de se réhabiliter. C’est ça la conception républicaine de la faute. Celui qui a chuté doit pouvoir se réhabiliter par son comportement. » Ce n’est pas sans rappeler Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, qui doit suivre « un stage de responsabilisation » sur les violences faites aux femmes avant de réintégrer l’Assemblée nationale.

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