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DIRECT. Santé : Emmanuel Macron au chevet des professionnels dans un hôpital de l’Essonne

Ce qu’il faut savoir

Un secteur en crise qui attend des réponses. Emmanuel Macron est attendu vendredi 6 janvier dans un hôpital de l’Essonne pour se rendre au chevet des professionnels de santé en souffrance. Il présentera notamment ses « vœux aux acteurs de la santé » et prendra la parole autour de 11h45. « Le président de la République va donner un cap aux soignants », pour leur permettre de « retrouver du sens dans leur métier » et faciliter l’« accès aux soins » des Français, selon l’Elysée. Il dévoilera des « mesures très concrètes, avec des clauses de revoyure précises et rapprochées pour s’assurer de leur exécution », a ajouté la présidence, sans en détailler la teneur. Suivez notre direct.

Une première depuis son arrivée au pouvoir. Signe du caractère prioritaire accordé à la crise qui frappe l’hôpital mais aussi la médecine de ville, c’est la première fois depuis qu’Emmanuel Macron est arrivé à l’Elysée en 2017 qu’il dédie une cérémonie de vœux spécifiquement aux « acteurs de la santé, hospitaliers et libéraux ».

Le collectif Inter-Urgences « n’attend plus rien ». « On n’attend plus rien de notre gouvernement qui n’a pas la volonté de remettre en place un service public pour répondre aux besoins de la population« , a regretté l’infirmier Pierre Schwob Tellier, membre du collectif Inter-Urgences, sur franceinfo vendredi.

Un accès aux soins « particulièrement difficile » sur le territoire. L’UFC-Que Choisir dénonce un accès aux soins (tant géographique que financier) « particulièrement difficile » pour plus de 20% de la population. La ministre déléguée aux Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, va encore plus loin, répétant ces derniers mois que « 87% du territoire est considéré comme un désert médical ».

Une « triple épidémie » en cours qui fragilise un peu plus le système de santé.  La « triple épidémie » hivernale de bronchiolite, Covid-19 et grippe s’est abattue à la fin de l’automne sur un système hospitalier déjà exsangue en raison d’une pénurie structurelle de soignants. Il manque jusqu’à 40% d’effectifs paramédicaux (infirmiers et aides-soignants) dans certains services. Aux urgences, la plupart des mesures de la « mission flash » (accès filtré, majoration des heures de nuit, recours aux infirmiers libéraux) mises en œuvre durant l’été ont été pérennisées, sans faire de miracle.


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