FOG – Arménie : le spectre du grand remplacement
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Aliyev, président de l’Azerbaïdjan, a décidé, avec le concours d’Erdogan, le sultan turc, de mettre la main sur l’Arménie, tout cela dans l’indifférence générale.
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Les dictateurs osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. La fameuse formule de Michel Audiard sur les cons s’applique aussi aux tyrans qui nous enténèbrent. Alors que Poutine tente de procéder, avec l’insuccès que l’on sait, à ce qu’il appelle très sérieusement la « dénazification » de l’Ukraine, le satrape azéri Aliyev a décidé de rebaptiser l’Arménie… l’« Azerbaïdjan occidental ». Quant à sa capitale, dit-il, au mépris de l’Histoire, c’est une « ville azerbaïdjanaise ». On ne saurait être plus clair sur ses intentions.
Dans ce concours d’abjection, Poutine fait la course en tête, effet de masse oblige. Mais Aliyev mérite le détour. Après avoir hérité de son père d’un pays gorgé de gaz et de pétrole, l’Azerbaïdjan, ancienne république soviétique peuplée de 10 millions d’habitant…
Illustration : Dusault pour « Le Point »
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